Contexte
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Tradition mécaniste
Le principe de la tradition est que toutes les motivations d’un individu ont des conséquences, et que tous les faits ont une cause intentionnelle.
Tout est centré autour de l’intention : il faut que les intentions de tout le monde soient bonnes pour que le bien général soit atteint.
Nid-dormant
Cette petite ville est nichée au creux d’un vallon éloigné des grandes routes, dans une grande forêt de conifères, traversée par une rivière. La cueillette et le gibier sont profus, le bois ne manque pas et la rivière est source de poisons et de métaux.
On y prie Braam, dieu de la région, Tkuli, déesse de la forêt et Maana, déesse de la rivière.
Histoire
Tout commença il y a trois ans.
Lafos était convaincue que son maître avait un gros potentiel mais trop peu de marge de manœuvre à cause des ressources limitées de la ville. Lafos suggéra de quitter la ville, mais Tioven y était trop attaché. Elle proposa alors d’utiliser la magie de la Création pour avoir des métaux purs et de meilleure qualité, mais Tioven refusa par amour de l’artisanat et lui dit qu’il continuerait à utiliser les métaux extrait par les tamiseurs (en effet, la rivière passe à travers de riches mines souterraines et emporte du fer et de l’étain sur le lit de la rivière).
Lafos décida alors d’agir d'elle-même et commença à se rendre quotidiennement en amont de la rivière (toujours au même endroit) et à utilisatier la Création 3 pour créer du fer et de l’argent très purs.
Grâce à cela, Tioven pu exprimer son potentiel, ce qui mènera à la création de montre de Lace d’une qualité exceptionnelle.
Mais à cause des interventions répétées de Lafos, un magifeste apparu sur le lit de la rivière. Il avait la forme d’un poisson plat, sans yeux ni nageoire, juste accroché au fond de l’eau. Il est toujours vivant aujourd’hui. Il fonctionne ainsi : au fil du temps, des protubérances apparaissent sur son corps et se détachent, emportés par le courant. Ils ont pour but de manger et ainsi détruire ce qui se dépose au fond de l’eau, dont les métaux créés par Lafos. De fait, Lafos intensifia ses sorts, renforçant la présence du magifeste, etc.
La présence des petits magifestes créés par le gros ont commencé à contaminer l’eau. Des personnes commencèrent à tomber inexplicablement malades, d’une maladie très contagieuse, très handicapante et chronique.
Shfiven, la bourgmestresse, ne savait pas quoi faire. Elle demanda à Alaiusa conseil, mais celle-ci n’eut aucune réponse de la part de Tkuli ou Maana à ses prières.
Un jour, lors d’un accident, deux ouvriers perdirent la vie assez violemment. Alaiusa, qui gardait l'œil ouvert, remarqua que l’épidémie se résorba fortement suite à cet événement. Elle fit part de cette observation à Shfiven. Mais, quelque temps plus tard, l’épidémie revint de plus belle. Shfiven suggéra alors à Alaiusa que les dieux voulaient probablement du sang humain.
Ils ont commencé à sacrifier des gens, des malades au début puis des gens tirés au sort. Comme cela a permis à l’épidémie de partir, presque tout le monde en ville a salué le nouveau rituel.
Un homme s’est néanmoins soulevé contre ça. Avec une poignée de fidèles, Tal Kvarfant Armen Jaspair, chef de la garde, s’opposa fortement avec une poignée de soutiens, gardes et civils. Shfiven ordonna alors à ses gardes restés fidèles de faire prisonnier les dissidents. Jaspair refusa de lever les armes contre ses concitoyens et réussit à s’enfuir avec une poignée de civils. Ceux qui ont été capturés ont servi de sacrifice.
Evènements récents
Une fois par mois, lors de la première triekducane, un des habitant non-noble est tiré au sort pour être sacrifié pour les dieux.
Alaiusa a réussi à convaincre sa femme de truquer le tirage au sort pour que Tioven puisse mourir et qu’elle puisse récupérer son échoppe et sa technologie (elle compte sur ses propre talents, ses observations et la magie du modèle pour reproduire les montres laces de qualité).