JdR:La Couleur des Roses/5 - Règles/Règles de magie/Difficulté d'un sort

De Magnus Codex
La Couleur des Roses

Difficulté d'un sort

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Difficulté d’un sort ─ le facteur Daraeh

La difficulté d’un sort est échelonnée sur les niveaux cumulés des magi de la triade. En comparant les niveaux à une référence, on obtient plusieurs indices (appelés “indice mineurs de Daraeh” ou IMD) qui, une fois conjoints, permettent de déduire le facteur final de Daraeh (noté ⦽).

anecdote

Là où E. Magnus a théorisé les base de la magie, Kars Daraeh a été lui capable de proposer un modèle à la fois simple et unanimement reconnu comme étant complet.

Cependant, Daraeh n’a jamais été satisfait de ce modèle qu’il jugeait trop imparfait et a passé le reste de sa vie à élaborer un modèle complexe, à destination des magologues les plus émérites.

Il n’a jamais pu terminer son travail, mais après lui beaucoup d’experts (dont en particulier W. Dirett et G. Balvaras) se sont basés et se basent encore sur ces théories inachevées pour comprendre les intrications les plus complexes de la magie ainsi que les cas aux limites qui échappent aux règles standard établies par l’illustre magologue. Ces théories sont compilées dans l’ouvrage “Essais sur la nature intrinsèque du magos et de ses incarnations dans leur échelle d’influence sur le monde.”

Les facteurs de Daraeh simples

Indice mineur de Daraeh

Il y a trois IMD à calculer :

  • IMDh, dont la valeur dépend du magi de plus haut niveau de la triade.
  • IMDb1 et IMDb2, dont la valeur dépend des deux magi de plus bas niveau de la triade.
IMDh IMDb
Niveau du magi Magi de plus haut niveau Magi médiant et magi de plus bas niveau
1 3 0
2 6 1
3 9 1
4 12 3
5 15 4
6 18 6

Calcul de ⦽

Il y a en réalité deux facteurs Daraeh : un fort et un faible. Le facteur fort, noté ⦽*, est un outil mathématique utile qu’en théorie. Le facteur faible, ⦽, moins précis, est plus utile en pratique.

Le calcul de ces facteurs est ensuite comme suit :

⦽* = IMDh + IMDb1 + IMDb2

⦽ = ⦽* ÷ 3 (arrondi à l’inférieur)

anecdote

Très tôt, on s’est rendu compte que les sorts dont un des magi était très bas niveau étaient beaucoup plus facile à lancer. Ainsi, les mages peu puissant exploitent cet état de fait et “défaussent” un magi pour rendre un sort plus facile à lancer. Cette pratique est mal vue des plus expérimentés et on appelle cela “écumer” un sort.

Tables Daraeh universelles

Les tables Daraeh universelles sont des représentations pratiques des deux facteurs de Daraeh. Il y en a donc deux, une faible et une forte.

Cela permet de regarder rapidement à quelle facteur correspond un sort donné.

Table Daraeh faible
R = Magi fort Magi faible
1 2 3 4 5 6
Magi médian 6 R+2 R+2 R+2 R+3 R+3 R+4
5 R+1 R+1 R+1 R+2 R+2
4 R+1 R+1 R+1 R+2
3 R R R
2 R R
1 R

Ou de manière plus concise :

La difficulté de base est égale au rang du magi le plus fort.

Pour les deux autres magi :

+ 1 si le magi est de rang 4 ou 5

+ 2 s le magi est de rang 6

Table Daraeh forte
R = Magi fort Magi faible
1 2 3 4 5 6
Magi médian 6 3R+6 3R+7 3R+7 3R+9 3R+10 3R+12
5 3R+4 3R+5 3R+5 3R+7 3R+8
4 3R+3 3R+4 3R+4 3R+6
3 3R+1 3R+2 3R+2
2 3R+1 3R+2
1 3R
anecdote

Historiquement, les tables Daraeh universelles ont été créées bien longtemps après la mort du magologue éponyme. C’est Polahc Gragnyi qui les a établi pour la première fois dans leur forme la plus connue dans l’ouvrage “De la magologie appliquée ou formalisation de la discipline magicologique.”, ouvrage très controversé pour son parti pris politique.

Dans cette oeuvre, il est mentionné, annoté à la table forte, que celle-ci a très peu d’intérêt puisque le facteur fort n’est utilisé qu’en milieu théorique, mais que c’est par acquis de conscience et intégrité scientifique qu’elle a été quand même formalisée.

Les exceptions de Dirett et Balvaras

Le non-exceptions de D&B

Il y a un certains nombre de cas particuliers qui peuvent être facilement ramenés à des cas généraux par une opération élémentaire.

anecdote

Le gros du travail collaboratif de Wallace Dirett et Gors Balvaras était de ramener à des cas généraux ce qui n’était pas couvert de base par le modèle de Daraeh.

Ils ont été vivement critiqué par les autres spécialistes qui les ont accusé d’appauvrir leur discipline dans le seul but de vouloir la rendre plus accessible à la populace. Cela a valu à Balvaras de publier l’essai intitulé “De la nécessité de l’objectivité dans les sciences ou critique ouverte sur l’élitisme arcaniste.” et à Dirett d’ouvertement se moquer de ses détracteurs lorsqu’il présenta leurs résultats au Congrès Cosmique de la Magologie (bien que ce dernier était lui-même arcaniste).

Complexité transverse - Sorts complexes et combinaisons de magi

Certain mage ont pour pratique de combiner plusieurs domaine d’un même type de magi. Ainsi, le sort a “plusieurs” magi du même type.

En ce cas, le niveau effectif du magi du sort est égal à la somme des deux magi plus un.

Dans le cas d’une complexité majeure (plus de deux domaines impliqués) le niveau effectif est égal à la somme des deux magi plus un par domaine au-delà du premier.

anecdote

Belina Azemaor était considérée comme une magologue unique en son genre. Plutôt que d’étudier ce qui était découvert et ce qui restait à découvrir, elle aimait pousser aux limites de l’extrême ce qui était connu. C’est notamment elle qui conçut les notions de sorts connexes et de complexité transverse.

Ce sont ses expériences qui inspirèrent Dirett et Balvaras à se lancer dans l’étude approfondie de cas particuliers.

Sorts connexes

Les sorts connexes sont des sort qui interagissent et se complètent l’un l’autre. D’un point de vue purement théorique, il sont traités de manière indépendantes.

Sorts conjoints

La difficulté d'un sort conjoint est égale à celle du sort, de base, plus un par participant au delà du premier.

anecdote

Dès la découverte des sorts conjoints, des cliques de mages se sont formées, afin de pouvoir mettre en commun les connaissances de chaque mage pour effectuer des travaux divers et variés. Ces cliques se faisaient appelé "coteries". Mais elles restaient rarissimes, car elle exigeait de réunir des mages relativement puissants, d'horizons très variés (connaissant des cercles différents) et dont au moins un mage était sensiblement plus puissant que la moyenne pour diriger les sorts conjoints. Au fil des âge et de l'accroissement des connaissances en terme de magologie, les coterie se sont peu à peu réduite à, pour la plupart, deux membres, souvens des voyageurs de grands renom.

Transmagication

La “transmagication” est le phénomène rare ou le niveau théorique d’un magi est supérieur à la limite édicté par Daraeh, et atteint le facteur 7 ou au-delà.

Dans ce cas précis, tant que la transmagication est singulière (i.e. qu’il n’y a qu’un seul magi transmagiqué), le facteur Daraeh est égal au niveau théorique de ce magi.

anecdote

Bien qu’elle témoigne d’une maîtrise avancée de la magie, la transmagication est généralement mal vue par les mage. Elle traduit un surpassement de l’étincelle divine qui a été donné aux homme, et beaucoup pense qu’il ne s’agit pas d’un droit humain d’en dépasser les limites.
Azemaor, en signe de protestation à ce mouvement, fit la promesse de ne lancer que des sorts transmagiqués, à partir de ce moment la, par pur esprit de détraction envers les conservateurs. Elle parviendra, non sans mal, à tenir cette promesse jusqu’à sa mort, quatre ans plus tard.

Transmagication plurielle

Le cas de transmagication plurielle est d’autant plus simple : le facteur Daraeh est égal au plus haut niveau théorique de magi plus un par magi transmagiqué au-delà du premier.

Les exception réelles

Il existe des cas particuliers ne répondant pas aux exigences de Daraeh ni ne concordant par avec les non-exceptions de D&B.

Les sorts élargis

On parle de sort élargit quand un sort est à la fois conjoint, complexes et transmagiqué.

Là où la plupart (sinon l'intégralité) des sorts transmagiqués sont complexes, si on lance un sort transmagiqué conjointement et que les deux domaines qui causent la complexité à l'origine de la transmagication proviennent de différents mages, alors le surcoût de la transmagication est réduite d'une valeur égale au surcoût de conjointement. Ce la ne change pas les données du sorts, mais uniquement la difficulté finale. La réduction ne concerne que le surcoût de la transmagication, pas le coût de base ou les surcoûts provenant d'autres sources.

Les exception de la magie égérique

anecdote

La plupart des exceptions aux facteur de Daraeh simples sont issus des cercles de magie de la tradition égérienne. Il existe peu de guides magologues et aucun d’entre n’étudient les cercle égériens en particulier. Cela a provoqué un schisme au sein des théorie du duo de magologues que sont Wallace Dirett et Gors Balvaras. Là où Dirett était persuadé qu’il y avait une solution universelle cachée sans arriver à comprendre pourquoi les guides la voulaient cachée, Balvaras pensait que leur magie était unique en son genre et refusait de la faire rentrer aux forceps dans les théories de Daraeh, ne considérant leur compilation d’exceptions comme une vulgarisation destinée aux calculs simples. C’est à cause de ce schisme que leur collaboration s’arrêta et que Balvaras s’ôta la vie quelques mois plus tard.

secret

Pour la magie de égérienne, il y a trois exceptions :

  • Le surcoût des sorts conjoints est augmentée de 1.
  • Le surcoût de la transmagication issue des sonts complexes est réduite de 1.
  • Les sorts élargis ne donnent pas de réduction de coût.