JdR:La Couleur des Roses/1 - Encyclopédie/Religion et Traditions/Traditions/1 - Tradition druidique

De Magnus Codex
La Couleur des Roses

Tradition druidique

L'Arbre de Vie, symbole de la Tradition Divine
L'Arbre de Vie, symbole de la Tradition Divine

Identité

La tradition druidique, aussi appelée le Druidisme, est une tradition austère, comprise par peu de gens car elle se base sur l’harmonie individuelle, indiquant à chacun qu’il doit trouver sa place dans la nature pour s'élever. Les druides favorisent une vie simple, placide et tempérée. L’introspection est une méditation très courante parmi les druides.

Bien qu’ils soient individuels, les druides ne sont pas individualistes. Ils aident volontiers autrui, mais font souvent peu état des considérations morales des autres. Ils vivent leur vie et aident les autres comme ils l’entendent, car rappelons-le une fois de plus, le druidisme est une tradition individuelle.

De ce fait, les druide émettent rarement des jugements de valeur. Il sont probablement parmi les plus tolérants vis-à-vis des autres traditions. Cette tolérance implique que la plupart des druides sont pacifistes et vont chercher à s'éloigner des conflits militaires.

Les membre de la tradition druidique sont appelés les druides et les druidesses.

Symbole

Le symbole du Druidisme est l'Arbre de la Vie, un triangle équilatéral, pointe vert le bas, avec un arbre feuillu. Le triangle est sinople et l'arbre et le liseré sont de cuivre.

L'arbre et l'orientation du triangle servent à montrer que la Vie vient de la terre et s'épanouissent au-dessus de celle-ci. Cela symbolise également le développement personnel.

Voir également les symboles et couleurs des traditions.

Valeurs

Devise : Tu fais partie d’un tout, agis et pense en tant que tel.

Les druides et druidesses sont par nature des intégristes du retour à la pureté primaire. Ils cherchent dans la simplicité des actes et des intentions une pureté élémentaire, très proche de la nature, et une harmonie primale. Ils ont pour credo de se débarrasser du superflu, ce qui peut aller jusqu’à la civilisation elle-même. Pour eux, l’équilibre suprême est atteint lorsqu’une harmonie parfaite de l’intégralité du vivant est acquise.

Les druides n’ont que peu de marge dans leur interprétation de l'Essence, tout simplement parce qu’elle est fondamentale : il y a un lien qui unit les dieux à la nature, la nature aux humain et, bien entendu, les humains aux dieux. Pour eux, parachever ce cercle spirituel, revenir à la nature est un moyen non seulement de se rapprocher des dieux, mais aussi d’avoir un esprit plus pur.

Les druides appliquent la Pureté. Ils estiment que ce n’est qu’en s’adaptant aux diverses facettes de la nature que l’on peut résonner avec elle. On acquiert la puissance de la nature qu’en s’en rapprochant. Les intempéries sont plus clémentes pour ceux qui sont primaux.

Les druides cherchent l'Harmonie. L’équilibre naturel des choses. Ils constatent que la nature est perpétuellement dans un équilibre, que ce soient les animaux, les végétaux ou les minéraux. Il n’y a pas de notion de justice ou de valeur dans la nature, il s’agit de l'équilibre parfait.

Magie

Source de leur pouvoir

En s’harmonisant avec la nature, le druides arrivent à agglomérer en eux la magie naturelle. De ce fait, ils tirent leur pouvoir de tout ce qui n’est pas issu de la civilisation : les plantes, les animaux et le terrain.

Cercles de magie

Vie

Par leur compréhension de la nature et donc par extension du vivant, les druides sont capable de manipuler l’énergie vitale. Beaucoup de druide utilise ce pouvoir à des fin de guérison, afin de préserver la vie. Contrairement à l’opinion populaire, cela concerne la vie dans son ensemble, et pas seulement les humains.

anecdote

Un controverse sévère frappa gravement la tradition druidique quand Oxzamorek, Grand Druide de sa tradition, choisit de soigner un lierre bleu plutôt qu’un jeune homme blessé lors de son travail, sous seul prétexte que le lierre était plus âgé. Cette controverse mena à plusieurs jugement qui furent mis en appels à maintes reprises.

Cette commotion dura deux ans, au terme desquels Oxzamorek fut relaxé par toutes les autorité l’ayant mené en jugement et où un traité fut signé visant à renforcer la tolérance inter-tradition.

Communion

La communion est le plus caractéristique des cercles de magie du druidisme. La perception de son propre environnement est un atout indéniable dans la nature, et les druides sont réputé pour leur qualités perceptives et leur instinct aiguisé. Les druides et druidesses ont tendance à abuser de l’emploi de ce cercle, chacun sait qu’il faut être très attentif si on souhaite ne pas attirer l’attention d’un druide.

Méditation

Le druidisme est par nature une tradition introspective et de ce fait propice à la méditation. Bien que ce soit un des cercles caractérisant le moins fortement les druides, il s’agit néanmoins d’un cercle extrêmement polyvalent est propice à une utilisation quotidienne de la magie, que ce soit sous forme de rituels religieux ou simplement utilitaire.

Tradition majeure

Psychopompe et clergé

Le psychopompe du druidisme est l’Archi-druidesse. Itinérante, elle parcourt les terres druidiques en se laissant aborder par qui souhaite lui parler. Le fait qu’elle soit en permanence en mouvement la rend particulièrement difficile à trouver, et seul le bouches-à oreilles permet de la localiser approximativement. Muette, elle ne communique que par son regard et le bras avec lequel elle donne son consentement dans un geste symbolique. Elle est attentive à tout discours qu’on lui porte, patiente en toute circonstance, mais particulièrement difficile à convaincre.

anecdote

L’Archi-druidesse n’a pas d’apparence fixe. Elle prend souvent des traits animaux, notamment pour se déplacer. Il est cependant presque impossible de la confondre avec une vrai animal, car elle garde toujours ses atours de psychopompe : un châle coloré et un vêtement sombre, enroulés autour de son buste.

Sous forme humaine, elle a la peau brune, les cheveux sombres en bataille parsemés de feuilles et les yeux noirs.

La noblesse druide est dominée par les grands druides et les grandes druidesses. La tradition majeure et chaque tradition mineure du druidisme sont dirigées par l’un d’eux. La notion de “diriger” est absurde pour la majorité des tradition mineure, puisqu’elles ne sont pas centralisée, mais les Grands Druides et les Grandes Druidesse servent de représentant et de gestionnaires pour leur tradition.

Directement sous les grands druides et grandes druidesse se trouvent les sédants et les sédantes, qui sont chacun les dirigeants d’une communauté sédentaire de druides.

On appelle dolm les druides et druidesse nobles qui sont sous la direction d’un sédant ou d’une sédante. On appelle lahg les druides et druidesse nobles qui sont nomades ou ermites.

Les druides ont un rapport à la noblesse purement religieux. De ce fait, la caste noble druide n'est pas une caste à proprement parler, et en dehors de la déférence dû à leur statut d'ecclésiastique, ils ne bénéficie d'aucun privilège sur les autres castes. C'est une exception majeure dans le monde de Rosarya, que peu d'étrangers parviennent à saisir.

Titre Rôle Supérieur hiérarchique
Archi-druidesse Psychopompe.
Grande druidesse

Grand druide

Dirige et gère la tradition majeure ou une tradition mineure. Archi-druidesse
Sédante

Sédant

Dirige une communauté sédentaire. Grande druidesse ou grand druide
Dolm Simple sédentaire. Sédante ou sédant
Lahg Simple nomade ou ermite. Grande druidesse ou grand druide

Des communautés nomades ?

Pour les druide, le choix d'être nomade est le même que celui d'être sédentaire et ermite : il s’agit d’un choix lié à son propre développement personnel, et se fait donc seul ou en communauté réduite (famille, etc…).

Devoirs et bans

Les druides ont le devoir fondamental de respecter la nature. Cela passe par beaucoup de choses, dont les deux principales sont de ne pas avoir de comportement destructeur envers la nature et de ne pas avoir recours à la technologie plus que le nécessaire. Explicitement, les druides doivent mener une vie simple et sans excès. Il est attendu de chacun qu’il puisse correctement juger de ce qui est le “nécessaire”, mais la plupart des druides et druidesses sont d’accord dans les grandes lignes.

Néanmoins, quelles que soit les règles, l’auto-préservation et la préservation de sa famille passe avant tout. La nature ne t’épargnera pas : tu n’as pas à l'épargner si (et seulement si) ta survie en dépend.

Au-delà de tout cela, les druides ont le devoir de s’entraider (au sens de l’Humanité, pas seulement des autres druides). En effet, les humains font aussi partie du vivant et, par extension (ce qui est sujet à de nombreuses polémiques auprès des autres traditions), de la nature. Ainsi, les devoirs et les bans qui s’applique à la natures s’appliquent aussi aux humains.

anecdote

Il existe une expression à propos des druides : “Si par hasard tu tombes sur la demeure d’un druide, la première chose que tu verras sera sa porte ouverte.“

Le fond et la forme de cette expression sont vrais, mais pour deux raisons distinctes : premièrement, les druides accueillent toujours ceux qui cherchent un refuge. Il s’agit du sentiment d’empathie primale et de l’altruisme essentiel que seuls les druides peuvent comprendre dans leur entièreté. Dans le fond, un druide aura toujours besoin d’aider les congénères qui le réclame.

Mais si dans la forme on tombe toujours face à la porte d’un druide, c’est surtout parce que les villages druidiques sont disposés autour d’une place centrale, et toutes les maisons du village tournent leur “dos” à cette place, permettant à chaque résident d’avoir son intimité quand il le souhaite. Ainsi, par simple corolaire mathématique, quand on tombe sur un village druide, on tombe toujours face à la porte des habitations.

La mort

En rejoignant les dieux

Les druides pensent que les humains doivent accumuler une certaine quantité de sagesse pour pouvoir aider les dieux dans la mort. Ils pensent que les dieux ont besoin du jugement moral des humains, et que c’est par la philosophie, l’introversion et la méditation qui acquerront ce bagage.

Rites funéraires

Les druides ont deux rituels pour la mort : le rituel communautaire et le rituel ascète. Les druides ne font pas de distinction entre la mort séculaire et les autres morts.

Dans tous les cas il faut que le corps soit détruit, pour symboliser la fin de la vie sur le monde et le début de la vie divine. La dépouille sera ainsi soit brûlée, soit enterrée, soit lestée au fond d’un cours d’eau ou d’un lac, soit laissée aux animaux sauvage pour qu’ils la dévorent. Dans tous les cas, pour qu’on puisse identifier qu’il s’agit d’un rite funéraire si jamais par hasard le cadavre est retrouvé dans la nature, on prend le soin de lier les mains de la dépouille et de lui attacher une ficelle autour du front. Dans le cas où le corps n’as qu’une seule main, on y attache tout de même une ficelle. Ainsi, quand on découvre un corps, le fait de voir s’il a des ficelles ou non permet de savoir si les rites ont été accomplis.

Le rituel communautaire consiste à dédier la journée au défunt d’une manière spéciale. Le corps est exposé au centre de la communauté. Tout le long de la journée, les membres de la communauté viennent verser un libation ou faire un sacrifice de nourriture, soit au défunt lui-même, soit à une divinité locale, soit à l’Archi-Druidesse. Durant toute la journée, il est interdit de parler du défunt, ou d’exprimer ses vœux à voix haute. Cela symbolise le dernier instant d’intimité qui lui est accordé avant la fin de son voyage humain. À la fin de la journée, le chef de cérémonie bat une dernière fois le rappel, pour que les retardataires fasse leurs adieux, puis emmène le corps à l’endroit où il sera détruit, accompagné des personnes qui le souhaite (choix qui est laissé libre à chacun). Une seule personne ne peut être inhumée par jour, au sein d’une même communauté. Aucune inhumation ne peut être faite les jours de fête, ni la veille, ni le lendemain.

Le rituel ascète est beaucoup moins réglé et plus sobre. La personne qui a découvert le corps, où si cela arrive la personne désignée par le défunt de son vivant, est le chef de cérémonie. Seul, il verse une libation et fait un sacrifice de nourriture au défunt (et à lui seul). Puis, il part seul détruire le corps. Il doit ensuite revenir à la famille du défunt (s’il en avait) et toucher son front pour indiquer que la cérémonie est terminée. Il est ensuite interdit de parler du défunt pendant une semaine entière, symbolisant une dernière semaine d’ascétisme qui lui est accordé.

C’est le défunt qui, de son vivant, décide de la manière dont son corps doit disparaître. Si jamais cela n’a pas été déterminé, on relègue cette tâche à son plus proche parent. S’il n’en n’a pas, c’est au sédant de décider de cela. S’il s’agissait d’un nomade où si pour quelque autre raison il n’y a pas de sédant pour décider, on relègue cela au chef de la cérémonie funéraire.

La vie au sein de la communauté

Dans les communautés sédentaires, chaque membre a un rôle qu’il s’est attribué lui-même. Le sédant coordonne les priorités de la communauté, mais chacun se trouve une place et s’y épanoui par lui-même. Le rôle des dolms se limite souvent aux rite religieux, qui sont nombreux par rapport à d’autres traditions. Chaque communauté se réunit quotidiennement, souvent autour d’un repas, pour que la noblesse se rapproche des autres classes et puisse entendre et se faire entendre. Il est néanmoins largement admis que chacun a le droit de s’isoler à sa guise. Il n’y a presque pas d’administration, la majeure partie de la tradition est orale.

Les nomades ont un fonctionnement bien plus simple et souvent dépendant des membres qui les forme. Ils restent rarement plus d’un mois au même endroit.

Jours de fête

Les druides fêtent tous les jours fériés sans distinction, ainsi que les changements de saison. Ils fêtent également le jour où leur communauté a été fondée et les évènements majeurs qu’elle a subit. Les mariages, les enfants et l’acceptation dans la vie adulte sont également fêtés avec liesse. Chaque fête s’exécute sous la protection d’une (parfois plusieurs) divinité locale, qu’on invoque et pour qui on verse des libations et des sacrifices sous forme de nourriture.

Déroulement d’une fête

Une fête se déroule en trois temps.

La première partie est une procession solennelle au cours de laquelle chacun se recueille et offre ses sacrifice et sa libation, austèrement dirigés par le sédant ou s’il est présent son supérieur.

La deuxième partie est un moment d’intense joie, où chaque personne va saluer toutes les autres, ce qui est l’occasion à chacun de se présenter aux inconnus, et où les discussions et les blagues vont bon train afin de briser la glace. Les musiciens jouent, les chanteurs chantent, les amuseurs amusent.

La troisième partie est beaucoup plus retenue, il s’agit d’un repas où les discussion plus posées surviennent. Il est interdit de monter le ton ou d’essayer de parler plus fort qu’un autre. Si un sujet fait polémique, alors on n’en parle plus. C’est aussi durant ce repas que les personnes parlent de leur métier, essaient de trouver des maître ou de apprentis, ou encore discutent affaires ou politique.

La fête se termine quand l’hôte de la fête verse le dernier fond de pichet en libation au(x) dieu(x) qui supervise(nt) la fête. Chacun rentre chez soi ou discute en plus petits groupes. Au total, cela dure entre un quart et une journée entière.

Mariages

Les mariages sont des fêtes qui durent en général une journée entière et où les époux sont les hôtes. Si les époux viennent de plusieurs communautés différentes (y compris d’autre traditions), il est coutumiers d’organiser un mariage par communauté.

Naissances

À la naissance, les druides et druidesses n’ont pas de nom. C’est quand ils développent une personnalité qu’on leur en attribue un ou qu’ils s’en attribue un eux-mêmes.

Éducation

L'éducation druidique est basée sur l’initiative personnelle : c’est à chacun d’aller quérir la personne qui sera apte à l'éduquer sur un sujet particulier, et si cette personne en a le temps elle le fera. L'éducation commence dès que l’enfant a conscience de ce qu’il veut faire de sa vie, souvent assez jeune, et dure jusqu'à ce qu’il considère qu’il en sait assez et peu se lancer seul. Les autodidactes sont particulièrement bien vu également, mais c’est plus rare car l’entraide est souvent plus efficace.

Système judiciaire

Chez les druide, la loi est locale et pauvre. Elle ne fonctionne quasiment que par jurisprudence, et même si parfois on peut aller chercher jurisprudence dans des communautés voisines, ce n’est pas systématique.

Les jugements sont publics, tenus par le plus haut dirigeant de la communauté (souvent le sédant). Seul le dirigeant peut rendre jugement, mais la communauté est encline à lui porter conseil.

Dans le cas d’un ermite, sa parole seule fait office de loi.

Les infractions commises dans la nature, en dehors de toute communauté ont tendance à ne pas être punies si elles impliquent des étrangers.

Les condamnations rendues par le système judiciaire peuvent être l'exil (temporaire ou permanent), la confiscation des biens ou des interdits (comme l'interdiction de parler pendant une certaines durée pour les menteurs, par exemple). La punition vise souvent à rendre symboliquement ce qui a été pervertis, et d'enseigner une leçon.

anecdote

Une condamnation célèbre parmis les druides est celle d'un marchand qui prenaient les druides pour des arriérés et qui avait tenté de nombreuses arnaques au sein d'une communauté. Ça condamnation a été la confiscation de tout son argent, qui a été fondu en un gros lingot de métal et qu'il devait porter en chaîne autour de son cou pour toute la durée de son séjour. On lui a ensuite enseigné la valeur du troc et de l'intérêt mutuel.

anecdote

Une autre condamnation célèbre a été celle d'un bûcheron qui s'était installé en bordure d'une forêt occupée par des druides. Il avait entrepris de décimer tous les sangliers et tauricrocs de la forêt pour qu'il ne soit pas dérangé dans son travail. Devant cette mesure excessive au bas-mot, il a été condamné par les druides à l'exil permanent de la forêt et sa maison a été saisie pour en faire un refuge aux animaux sauvages. Les portes et fenêtres ont été dégondée et un cordon a été établi autour avec la mention "Interdit aux humains".

Géographie

Les druides possèdent un territoire qui comprends l’intégralité de la Forêt Sacrée dans le Pays de Balanci, la Chaîne de Ryou dans le Pays d'Ékina et le Marais des Démons dans le Pays de Tohuta (depuis la Récession de la Passe en 3 T.Â.). Ils possèdent deux grandes ville, Ag-Dolmen (siège de la tradition majeure, et en théorie de la psychopompe) et Ad-Pyrra, siège de la Tradition ritualiste.

Bien qu’ils occupent officiellement un territoire, on trouve des druides et des druidesses résidant un peu partout dans le monde. Le caractère ascète de la tradition fait qu’il n’empiètent pas sur les autres sociétés et qu’ils s’isolent généralement dans la nature, souvent dans des lieux peu accessibles. Ainsi, il est admis pour les autres traditions que des druides peuvent résider sans problème sur leur territoires. Les problèmes ne surviennent que quand les notables ou les gouvernements veulent récupérer des terres sur lesquels des druides résident.

Au total, on compte à peine la moitié des druides sur leurs territoires attitrés.

En terme d’ethnie, les druides sont principalement hil-et et hil-gui, avec une minorité d’hil-mon.

Traditions mineures

Voici les traditions mineures les plus connues :

  • La Tradition ritualiste, qui a son siège à Ad-Pyrra, et qui consiste à ritualiser le quotidien de la communauté à l’extrême.
  • La Tradition des ascètes, qui regroupe tous les ascètes du druidisme en une sorte de communauté éclatée aux quatre coins du monde.
  • La Tradition minérale, qui estime que la terre minérale est la forme naturelle la plus fondamentale.
  • La Tradition végétale, qui estime que les plantes sont la forme de vie la plus pure.
  • La Tradition animale, qui estime que les animaux et les humains doivent être considérés comme des égaux.

Relations avec les autres traditions

Voici ce que pensent généralement les druides des autres traditions.

  • Tradition divine : La Foi partage beaucoup de notions de fond avec les druides, même s’ils sont très différents dans la forme. Leur quête d’aviver la flamme divine en chacun est quelque chose d’appréciable.
  • Tradition shamanique : Les shamans sont des gens très proches des valeurs druidiques. Leur approche de la communauté qui vient avant l’individualité est tout à fait respectable.
  • Tradition perfectionniste : Les perfectionnistes sont des gens beaucoup trop centrés sur eux-mêmes et sur leur perfection physique. La tradition est assez vaste pour qu’on puisse y trouver des traditions mineures plus spirituelles, mais c’est rare.
  • Tradition linguistique : Les linguistes ont tendance à transmettre la connaissance sans se poser la question sur les implications d’un tel acte. Leur amour de l’argent est aussi une tare.
  • Tradition expressionniste : Ce perpétuel questionnement est une bonne chose, même si il est parfois un peu puéril.
  • Tradition alchimique : Les gens qui détruisent pour reconstruire selon leur propre vision des choses sont par essence opposés à la nature et donc contre la création des dieux.
  • Tradition arcanique : Leur progressisme est, en toute objectivité, une bonne chose. S’ils prenaient seulement le soin d’appliquer un peu de philosophie à toute cette science, alors on s’approcherait du pinacle de l’humanité. Malheureusement, ils haïssent les druides.
  • Tradition égérienne : Il s’agit probablement de ce que l’humanité a à offrir de plus bénéfique de son propre chef. Le fait que la plupart des membres des autres traditions les voient d’un mauvais œil est symptomatique des tares qui gangrènent l’humanité.