JdR:La Couleur des Roses/1 - Encyclopédie/Sciences et technologies/Outils/Outils de mesure du temps

De Magnus Codex
La Couleur des Roses

Outils de mesure du temps

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Mesurer les durées

La clepsydre

À l’aube de l’Histoire, la clepsydre était le moyen utilisé pour mesurer le temps. Son utilisation était restreinte, servant surtout à mesurer la durée des gardes et celle des discours ou autre arbitrage.

C’est à cause des clepsydres que dans la culture la journée est découpée en quatre quarts.

Les clepsydres antiques était souvent en bois ou en argile, avec deux réservoir gradué. Il n'y a pas de clepsydre en verre sur Rosarya, car rapidement c'est le fagotier et les chandelles qui ont permit la mesure du temps et la clepsydre est sombrée en désuétude.

Le fagotier

Le fagotier est un outil archaïque de mesure du temps. Mesurant entre vingt et trente centimètres de long, il s’agit d’un assortiment de bois à brûler et de paille censé se consumer à vitesse lente et régulière. Ordinairement, un fagotier dure un quart, et possède deux graduation (découpant l’instrument en trois parties qui correspondent chacune à une heure).

Inventé vers 1-IV.s, le fagotier était utilisé durant tout le Premier Âge et au début du Deuxième Âge car simple à construire et à transporter. Néanmoins la mesure du temps est peu précise, et le fait de devoir l’allumer est un risque d’incendie. Même si la lumière est faible et la fumée légère, cela reste un désagrément d’utiliser le fagotier.

Le fagotier domestique ou chandelle

Une version plus simplement utilisable du fagotier dans le cadre d’une demeure ou d’un atelier d’artisan est la chandelle (originelle nommé “fagotier domestique”). Elle est plus compacte et dégage moins de fumée, mais possède une odeur désagréable (le plus souvent il s’agit de chandelles de suif) et est un plus grand risque d’incendie. Ainsi, en fonction des préférences, on pourra voir dans un atelier tantôt des chandelles, tantôt des fagotiers sur des porte-fagotiers.

Le chronomètre à ressort spiral

Même si au milieu du Deuxième Âge, avec l’apparition des premier vrais astrolabes, on se tourne plus vers la mesure de l’heure que celle des durées, il reste des situations où le chronométrage est préféré. Cela dit, les outils consommables deviennent moins apprécié que les outils persistants et on souhaite aussi établir des outils plus précis, d’où la volonté de se séparer des fagotiers.

Avec l’apparition de la sidérurgie apparaissent les ressorts, en 690 D.Â., un forgeron anonyme invente le ressort spiral, adapté par le mécanicien alchimiste Garson Lace en 712 D.Â. pour créer le premier chronomètre à ressort spiral. Le principe est d’enfermer deux ressorts spiraux disposés tête-bêche et reliés tous deux à un pendule. À chaque tic, le pendule dessert un peu un des deux ressort. Comme le mouvement du pendule régulier, quand les ressorts sont tous deux complètement détendu, un laps de temps dépendant linéairement de leur tension initiale s’est écoulé. C’est au bout de seulement le troisième prototype qu’il arrive à créer un modèle relativement transportable.

Mesurer l’heure

Le chandelier de Syexèse

L’expressionniste Toeli Syexèse a inventé en 159 D.Â. un chandelier pouvant indiquer l’heure “exacte” (l’exactitude de l’heure est une notion assez relative pour l’époque, mais son système était meilleur que tous les autres connus alors). Il se compose d’une armature en métal complexe ressemblant à plusieurs chandeliers soudés ensemble. L’ensemble possède quatre étages, chaque étage pouvant accueillir trois chandelles. Ces trois chandelles sont de même taille, dont la longueur est calculée pour se consumer en exactement une heure. Les mèches des différentes chandelles sont reliées entre elles et ainsi leur allumage se succède. On commence par allumer la chandelle la plus longue, qui se consume et au bout d’une heure atteint la deuxième, qui s’allume également. Une heure après, la troisième s’allume. Quand le quart est révolu, le feu se propage à l’étage d’après, et ainsi de suite jusqu'à avoir passé la journée entière.

L’intérêt du système est qu’il suffit d’un coup d’œil pour lire le quart et l’heure en cours. De plus, le système est pensé pour pouvoir tailler les chandelles directement dessus, ce qui est très pratique. Cela dit, il faut intriquer les cordes des chandelles avant de fondre la cire, ce qui requiert un effort supplémentaire. Au final, ce mécanisme a principalement été utilisé dans les maison nobles. Encore aujourd’hui, on peut en voir dans les grande maisons, comme accessoire de décoration.

Les astrolabes

Les astrolabes sont des appareils qui permettent de mesurer activement le temps. Il en existe deux : un diurne et un nocturne.

L'astrolabe diurne

Des ancêtres de l’astrolabe diurne apparaissent très tôt dans l’histoire, dès le Premier Âge. Ils sont tous plus ou moins fonctionnels mais ont le même défaut : ils dépendent de la ligne d’horizon. À l'époque, la mesure de l’heure était moins employée que la mesure des durées, et donc le fagotier était préféré.

Le premier vrai astrolabe, qui ne se basent que sur les trois astres diurnes est créé en 611 D.Â.. Ils se basent sur la subtile différence d’angle entre le soleil et les lunes (en utilisant le fait que la rotation des lunes est circulaire alors que celle du soleil est elliptique).

L’appareil se compose d’un petit socle servant à aligner son œil avec l’axe de l’astrolabe. Pour effectuer la mesure, on fait glisser des petites ouvertures pour les aligner avec le soleil, Auba et Crepus. On lit ensuite l’heure sur le côté de l’appareil. Par confort, des miroirs qui pivotent selon le mouvement des glisières est disposé pour pouvoir aligner les ouvertures peu importe la position des astres dans le ciel.

Comme l'angle entre Crepus et Auba est constant, les deux glissières sont généralement solidaires, et avoir les deux (aux moment de la journée qui le permet) permet d'avoir une confirmation visuelle de l'alignement Aubas-Soleil-Crepus. Mais c'est d'autant plus nécessaire d'avoir les deux car lors du premier quart et lors du dernier quart, seul une des deux lunes est visible.

Quand il n'est pas possible de regarder le soleil directement (quand le ciel est dégagé), un petit clapet permet de cacher le miroir et de faire apparaître un point lumineux à la place.

La précision des astrolabes diurnes modernes peut aller jusqu’au dixième d’heure, mais la plupart des modèles bon marché se contente d’une précision au quart d’heure, ce qui est largement suffisant pour la plupart des gens.

anecdote

La prouesse technologique de cet instrument vient du faire que sa création est antérieure à la découverte formelle du cosinus et des théorème tournant autour des angles, ce qui est un exploit.

En effet, avec des connaissances mathématiques moderne, le calcul est simple : il suffit de calculer la différence entre l'angle du soleil et la bissectrice de Auba et Crepus, qui est null au zénith, à l'aube et au crépuscule.

L'astrolabe nocturne

L’astrolabe nocturne sert à mesurer l’heure, de nuit. La complexité de la manœuvre vient du fait que seule Mina est visible de nuit. Pour se faire, on procède de la même manière que pour l’astrolabe diurne, en positionnant l’ouverture prévue à cet effet avec l’astre, à la subtilité près que l’astrolabe nocturne possède un petit système de balancier (une petite bille dans une sphère de verre, baignant dans l’huile) qui permet d’imputer la ligne d’horizon.

C'est l'angle entre la ligne d'horizon et Minas qui permet de faire la mesure.

Les modèles d’astrolabes nocturnes modernes apparaissent peu après ceux d’astrolabes diurnes modernes, dans le courant du septième siècle du Deuxième Âge.

précision

Les astrolabes nocturnes sont très imprécis, mais ce fait est généralement sans grande conséquence, vu que la plupart des gens vit de jour.

L’astrolabe-double

L’astrolabe-double, souvent appelé tout simplement “astrolabe” à l'époque où il a largement remplacé ses deux congénères, est un appareil permettant de mesurer l’heure à n’importe quel moment de la journée. Il s’agit simplement d’intégrer les deux mécanismes en un seul appareil.

Cependant, il a fallu attendre le début du Troisième Âge, vers la fin du deuxième siècle, pour avoir les premier modèle suffisamment compacts pour être aussi facilement maniables que les autres astrolabes. Il se démocratisent très vite jusqu’au point où les astrolabes diurne et nocturne disparaissent complètement de la circulation avant 450 T.Â.

La montre de Lace

En se basant sur le chronomètre de Lace, la mécanicienne clergesse Tiorl Chlogarven créa en 760 D.Â. le premier prototype d’horloge mécanique, qu’elle nomma respectueusement “montre de Lace”. Il s’agit simplement d’un chronomètre évolué possédant un anneau réglable indiquant l'heure plutôt que le temps restant.

L’objet resta relativement confidentiel étant donné qu’il devait être remonté plusieurs fois par jour (y compris la nuit). L’absence de mécanique fine rend impossible le fait d’avoir un système portatif avec suffisamment d’autonomie.

anecdote

La ville de Stellaroc, capitale alchimique, a érigé au hommage à la naissance du Troisième Âge une tour d’horloge dominant les bas quartier, la Tour Lace, indiquant l’heure sur d’immenses rouleaux tournants, visibles dans toutes les directions. Des employés municipaux sont payés jour et nuit pour remonter le mécanisme. Elle est utilisée par toute la ville pour lire l’heure.