JdR:À Fleur de Flingues/Univers/Vue d'ensemble/Uchronie

De Magnus Codex
À Fleur de Flingues

Uchronie

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Après les élections législatives de 2022, la la NUPES devient majoritaire à l’Assemblée Nationale.

Après de longues discussions avec le président Emmanuel Macron, c’est Mathilde Panot qui devient première ministre. Le gouvernement est donc en situation de cohabitation.

Dès 2023, le parti Reconquête, dirigé alors par Marion Maréchal, annonce commencer un front d’opposition face au “socialisme débauché” pour éviter la “déchéance de la nation”.

Au cours des années qui suivent, le parti Reconquête diverge de sa ligne politique de protection nationale pour se tourner vers un intégrisme culturel proche des partis royalistes et du catholicisme.

Le 5 juin 2026, Marion Maréchal est retrouvée étranglée dans le salon de la demeure familiale des Le Pen, à Saint-Cloud, par sa tante, Marine Le Pen.

La police retrouve rapidement la trace du meurtrier en la personne de Éric Zemmour, du même parti que Marion Maréchal. Celui-ci est mis en examen le 16 juin suivant. La police établit les faits comme suit : Éric Zemmour se fait inviter par Marion Maréchal chez elle pour discuter de l’avenir du parti et préparer l’élection de 2027. Il est accompagné par deux hommes qu’il présente comme étant de jeunes militants. Peu après son arrivée, les deux accompagnateurs se saisissent de la femme politique et l’étranglent à l’aide d’un garot qu’il laissent sur place.

Le procès a lieu le 28 août 2026. Le motif invoqué par la partie civile et le suivant : divergences politiques au sein du parti Reconquête, avec pour objectif de reprendre les rênes. Lors du procès, Eric Zemmour plaide innocent, prétextant qu’il a laissé les deux jeunes militant du parti seuls avec Marion Maréchal après être parti (fait confirmé par les caméras de surveillance) à la demande de cette dernière (ce qui n’a jamais été confirmé). Les deux hommes en question valident la version de Zemmour malgré les protestations de la partie civile qui suppute qu’ils couvrent le véritable commanditaire du meurtre. Le juge prononce un non-lieu pour Éric Zemmour (faute de preuve) et condamne les deux hommes pour homicide volontaire avec préméditation à 30 ans de perpétuité incompressible.

Au cours du procès qui dure presque une semaine complète, les délits passés d’Éric Zemmour pour aggression sexuelle et viol refont surface, scandalisant une fois de plus l’opinion publique. À la sortie du procès le 3 septembre 2026, après la prononciation du non-lieu, une foule en furie (parmi laquelle se trouve principalement des femme dont une poignée de victimes de Zemmour) crie son mécontentement à l’égard du politicien. Celui-ci ordonne alors aux policiers chargés de sa protection “Abattez-moi ces gouines que je puisse rentrer chez moi”. Les protestations se transforment alors en émeute, qui fera deux morts (une militante et un policier) et seize blessés, dont Éric Zemmour lui-même, qui à cause d’un pavé lancé (prétendument par un·e manifestant·e) subira une fracture crânienne et perdra l’usage d’un oeil.

Le scandale des propos d’Éric Zemmour et de ses militants opposants fait rage alors que le politicien est à l’hôpital. Afin d’éviter d'autres émeutes, le gouvernement Macron prononce alors l’état d’urgence pour 12 jours, qui est rapidement prolongé de 3 semaines supplémentaires. Cela provoquera la démission de Mathilde Panot le 6 septembre, qui sera remplacée par Jean-Luc Mélenchon lui-même. Ce dernier annonce, alors que Éric Zemmour est toujours dans un état grave, que “Reconquête est un parti dangereux pour la sécurité nationale, il faut enfermer tous les dégénérés qui le compose”. Cette déclaration est encensée à demi-mot par Emmanuel Macron et largement propagée sur les réseaux sociaux.

Éric Zemmour sort de l’hôpital le 21 septembre 2026, annonçant qu’il se retire de la vie politique. Il est retrouvé pendu à son domicile le 30 septembre.

Cet évènement fait revenir sur le devant de la scène les militants d’extrême droite, qui déclarent que c’est le gouvernement qui a tué Zemmour. La France est alors divisée en deux entre les soutiens à Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron et les soutiens à Éric Zemmour et contre l’état d’urgence. Devant ces remous, l’état d’urgence est reconduit deux mois supplémentaires, ce qui jette de l’huile sur le feu.

Le 8 novembre 2026, Vincent Bolloré (PDG du groupe Bolloré) annonce sa candidature à l’élection présidentielle de 2027, fondant ainsi le parti France Honorable, voulant rétablir l’ordre et le pouvoir du peuple. Il dispose de nombreux soutiens comme Yannick Bolloré, Martin Bouygues, Éric Trappier (PDG de Dassault Aviation) et d’autres grands industriels français. À la surprise générale, ils ont également le soutien du RN et de Marine Le Pen elle-même.

Mû par le programme séduisant de reconstruction après ce scandale et par la perte de confiance en Mélenchon et Macron après l’état d’urgence contesté, Bolloré remporte les élections de 2027 à 31% au premier tour et 52% au second tour face à Édouard Phillipe. Il cède alors temporairement la direction du groupe Bolloré à son vice-président Yannick Bolloré, le temps de son mandat. Il est majoritaire à l’Assemblée Nationale et désigne Martin Bouygues comme premier ministre.

Le gouvernement devient rapidement autoritaire et utilise ses relations pour prendre le contrôle de la plupart des médias et services publics. Ils annihilent le budget de la police municipale et refondent la police nationale en “police de la région parisienne” ou PRP, qui devient leur milice personnelle. Le monde parisien se scinde alors en deux entre les grands industriels et leurs contacts (média, etc.) et la population de classe basse et moyenne qui doit alors lutter pour survivre.

Le sénat et le conseil constitutionnel lève alors leur voix pour s’opposer fermement à cette politique totalitaire, mais les contestations deviennent rapidement minoritaires alors qu’une rumeur que des pots-de-vin sont distribués aux opposants circule.

Dès 2028 on peut voir une émergence des gangs dans les arrondissements de Paris qui sont laissés à l’abandon, ainsi que dans la petite couronne. Seul le noyau dur de Paris arrive à prospérer. La province est plus que jamais délaissée et livrée à elle-même, les grandes villes de France tentant tant bien que mal de garder une espèce d’ordre, mais les campagnes et DOM-TOM souffrent énormément de ce changement.

En 2030, la situation est pire que jamais. Une pluie presque constante s'abat sur la ville, conséquences des négligences climatologiques aggravée par les décisions du gouvernement. À part les quatre premiers arrondissements de la ville, seule la rive gauche est vivable, la rive droite étant le domaine des pires gangs que la ville ait jamais connu. La petite couronne est un champ de bataille des barons des différentes mafias françaises et étrangères, et la grande couronne est un bidonville infect et surpeuplé.