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Par exemple, il arrive régulièrement que pour montrer son amitié et rendre hommage à l'archiduché, un membre d'une famille ducale fasse le serment de chevalerie à son archiduc·hesse, ce qui s'accompagne souvent d'un poste à responsabilité à sa cour (comme par exemple, devenir sénéchal du palais de l'archiduc·hesse ou encore général d'une armée).
Par exemple, il arrive régulièrement que pour montrer son amitié et rendre hommage à l'archiduché, un membre d'une famille ducale fasse le serment de chevalerie à son archiduc·hesse, ce qui s'accompagne souvent d'un poste à responsabilité à sa cour (comme par exemple, devenir sénéchal du palais de l'archiduc·hesse ou encore général d'une armée).


== Tableau récapitulatif ==
=== Tableau récapitulatif ===
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=== Arcanisme ===
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L'Arcanisme utilise les titres de noblesse usuels.
L'Arcanisme utilise les titres de noblesse usuels.
== L'héritage des titres de noblesse ==
L'héritier est celui ou celle qui acquiert le titre d'un noble à sa mort ou son abdication. Il n'y a pas de règle standard dans la féodalité de Rosarya, mais l'usage fait qu'il s'agit le plu souvent de l'enfant aîné qui est le premier héritier (c'est généralement celui qui est éduqué pour ça), et ce sans distinction de s'il s'agit d'un enfant biologique ou adopté.
Il est cependant possible de nommer n'importe qui comme héritier. Cela se fait en particulier quand un·e prince·sse est souffrant·e ou sur le point de partir au combat et qu'aucun descendant direct n'est présent. On désigne souvent un parent proche comme héritier.
{{JdR/Textbox|précision|Dans le rarissime cas où un noble de sang nomme un non-noble comme héritier, celui-ci prend automatiquement le titre de baron, peut importe le titre de celui ou celle dont il hérite.|Si c'est un héritage avec terre, on ajoute 'baron-' en tant que préfixe au titre. Par exemple : Baron-comte. Il est cependant à noter que ce cas spécifique n'est apparu qu'extrêmement rarement dans l'histoire de Rosarya.}}
Quand aucun héritier n'est désigné (cas relativement courant : quand le suzerain et son héritier décède lors d'un même incident), alors l'usage veut que l'héritier soit choisit selon la priorité suivante :
* L'époux ou l'épouse.
* Un parent proche qui a déjà eu le trône (exemple : la mère ou le père qui aurait abdiqué ou aurait été consort)
* Un parent proche n'ayant pas gouverné sous ce titre (priorité donnée au plus âgé de la fratrie), ou sinon le père ou la mère.
* Un de enfants (priorité donnée au plus âgé de la fratrie).
* Un parent quelconque qui possède un titre de plus haut rang (priorité donnée au plus au rang).
* Un parent quelconque qui possède un titre quelconque (priorité donnée au plus au rang).
* Un parent quelconque sans titre.
* Le plus haut ministre du gouvernement.
Cela peut faire changer la maison gouvernante.
Il n'y a pas de notion de "deuxième enfant" ou de troisième enfant", etc. Soit on est dauphin, soit on ne l'est pas.
Dans la société Rosaryenne, il est très mal vu de déshériter à l'improviste. Il est cependant possible de donner le titre de dauphin avec conditions (par exemple : tu sera mon héritier jusqu'à la naissance de mon premier enfant).
Il n'est cependant pas infamant de déshériter une personne qui s'est elle-même portée en infamie.

Version actuelle datée du 14 juin 2024 à 18:08

Avant-propos

Sur Rosarya, la noblesse et ecclésiastique et la religion est incarnée par la noblesse.

Quand on parle de féodalité, on parle donc de hiérarchie religieuse, mais aussi de tout ce qui incombe à la féodalité, c'est à dire la vassalité et la possession de terres.

Les titres de noblesses sont héréditaires. La transmission peut-être répudiée à loisir par lea prince·sse reignant·e, et transmise à qui iel le souhaite. Tout titre peut être abdiqué de son vivant et offert à qui on le souhaite.

Dans tous les cas, épouser une personne noble donne accorde tous ses titres à son époux·se.

Il n'y a pas de notion de royaume ou d'empire dans Rosarya. Les terres des huit traditions sont des nations (à ne pas confondre avec le terme pays, qui sert à désigner des territoires géographique, ou parfois qui désigne grossièrement les terres d'un prince ou d'une princesse).

La hiérarchie des traditions

Il y a une hiérarchie stricte des traditions à Rosarya. Cette hiérarchie n'incombe qu'à l'ordre religieux, mais il est proche de la hiérarchie féodale.

Les traditions sont découpées en trois catégories :

  • Les traditions majeures sont les neuf traditions fondatrices, soit le Druidisme, la Foi, le Shamanisme, le Perfectionnisme, la Linguistique, l'Expressionnisme, l'Alchimie et l'Arcanisme et l'Égérie. Elle ont été fondées et sont dirigées par les Psychopompe (exceptée l'Égérie). Leurs dirigeants sont les archiducs.
  • Les traditions mineure sont des branches secondaires des traditions majeures, dont la fondation dépend de l'accord du Psychopompe de la tradition majeure associée. Elles sont, d'un point de vue religieux, inféodée à leur tradition majeure. Leurs dirigeants sont les ducs.
  • Les traditions tribues sont des branches tertiaires de leur tradition majeure. Leur fondation ne dépend que de l'accord de la tradition majeure et sont, d'un point de vue religieux, inféodées à leur tradition mineure respective. Leurs dirigeants sont les comtes.

Titres de noblesse

Princes et princesses, seigneur et seigneure

Tout noble possédant des terre est considéré prince ou princesse. C'est également le cas de l'héritier d'un titre, qui est alors accompagné du terme dauphin ou dauphine.

Ce titre est souvent employé pour un héritier n'ayant pas encore de titre propre, comme par exemple "Untel est le prince dauphin de la duchesse Unetelle" ou encore quand on veut mentionner le titre d'un noble possédant déjà un plus haute titre ou pour éviter une répétition, comme par exemple "C'est le duc Untel qui est prince du comté de Ci".

Les termes seigneur et seigneure s'emploient comme les titres de prince et de princesse, hormis pour les dauphins.

Régnants, régnantes et consorts

On considère un prince comme reignant et une princesse comme reignante quand iels ont acquis leur titre de manière conforme (par hérédité ou abdication).

On considère un prince ou une princesse comme consort quand iel a acquis sont titre par mariage.

Archiducs et archiduchesses

La personne dirigeant une tradition majeure a le titre de archiduc ou archiduchesse. Ce titre n'est pas différent de "duc·hesse", si ce n'est que les seconds doivent rendre hommage aux premiers, d'un point de vue féodal. Ils ont tous deux des territoires indépendants, il n'y a pas de vassalité entre les deux.

D'un point de vue religieux cependant, les archiducs sont considérés directement au-dessus des ducs. Ces derniers doivent faire valider toute décision religieuse à leur archiduc·hesse, sauf si cette décision en revient directement au psychopompe.

Les archiducs sont, d'un point de vue religieux toujours, les seuls serviteurs directs de leurs psychopompes respectifs.

On appelle le règne et le territoire d'un·e archiduc·hesse, l'archiduché.

Ducs et duchesses

La personne dirigeant une tradition mineure au premier degré est appelée duc ou duchesse.

On appelle le règne et le territoire d'un·e duc·hesse le duché.

Comtes et comtesses

La personne dirigeant une tradition tribue, est appelée comte ou comtesse.

Les comtes sont directement vassaux des ducs.

On appelle le règne et le territoire d'un·e comte·sse le comté.

Marquis et marquises

La personne noble de sang ou de mariage dirigeant une terre qui n'est pas sa propre tradition, est appelée marquis ou marquise.

Les marquis sont directement vassaux des comtes.

On appelle le règne et le territoire d'un·e marquis·e le marquisat.

Barons et baronnes

Il arrive parfois que, par nécessité, on accorde la gestion d'une petite terre à un bourgeois ou à un roturier, qui se retrouve ainsi anobli par nécessité. On accorde à ces personne le titre de baron ou baronne.

Ils ne sont pas liés à une traditions, et sont toujours des vassaux d'un comté ou d'un marquisat.

On appelle le règne et le territoire d'un·e baron·ne la baronnie.

Sire et dame

Quand un·e noble ne possède pas de terre (et donc n'est ni prince, ni princesse), iel est appelé·e sire ou dame.

précision

Il est largement toléré pour le peuple d'appeler les prince·sses monseigneur, maseigneure, sire ou dame malgré son titre réel.

Petite et haute noblesse

Il y a une distinction de classe entre les nobles, qui forment deux cliques : la petite et la haute noblesse.

La haute noblesse est constituée de la noblesse terrienne de tradition, c'est à dire des (archi)ducs et des comtes.

La petite noblesse est constituée de la noblesse de non-tradition, c'est à dire des marquis, des barons et des nobles sans terre.

Chevaliers et chevaleresses

On appelle chevalier ou chevaleresse une personne noble qui a fait un serment d'arme à son suzerain, c'est à dire qu'iel a solennellement promis à son suzerain de combattre pour iel.

Iel peut posséder des terres ou non, et ce titre vient s'ajouter aux autre qu'iel possède.

Par exemple, il arrive régulièrement que pour montrer son amitié et rendre hommage à l'archiduché, un membre d'une famille ducale fasse le serment de chevalerie à son archiduc·hesse, ce qui s'accompagne souvent d'un poste à responsabilité à sa cour (comme par exemple, devenir sénéchal du palais de l'archiduc·hesse ou encore général d'une armée).

Tableau récapitulatif

Tradition (type) Titre Vassaux Suzerain Territoire Noblesse (type)
Majeure Archiduchesse
Archiduc
Comtes aucun Archiduché Haute
Mineure Duchesse
Duc
Comtes aucun Duché Haute
Tribue Comtessse
Comtes
Marquis
Barons
Duc ou Archiduc Comté Petite
aucune Marquise
Marquis
Barons Comte Marquisat Petite
aucune Baronne
Baron
aucun Comte ou Marquis Baronnie Petite

Appellations locales des titres de noblesse

Chaque tradition majeure a une hiérarchie propre à son fonctionnement interne, qui vient s'ajouter aux hiérarchies féodale et religieuse. Il existe souvent des corrélations entre les titres de cette hiérarchie interne et les titre féodaux génériques, qui sont compilées dans cette section.

Quand ce n'est pas précisé, les appellations générique existent et sont employées comme telles.

Druidisme

  • Le titre de haut·e druide·sse est équivalent à archiduc et à duc.
  • Les comtes, marquis et barons sont des sédants.
  • Les sires et les dames son des dolms, ou, en fonction du contexte, des lahgs.

Les titres propres aux druides sont toujours préférés, il y a donc peu de distinction entre les comtes, les marquis et les barons au sein de cette tradition.

Foi

Les appellations de la Foi dépendent d'un rang relatif, donc les indications données ici peuvent ne pas être représentatives de certaines communautés.

  • Le titre de Prima Okfant Tradiven correspond à celui d'archiduc·hesse
  • Le titre de Mélia Okfant Tradiven est celui d'un duc. Parfois le signet Sepfant est utilisé, notamment pour les régents.
  • Le titre de Téria Kvinfant Tradiven est équivalent à comte, mais on trouve aussi des comtes qui ont le signet de Sesfant ou de Kvarfant.
  • Les titres de Tul Kvarfant est souvent celui des marquis, avec un labret qui correspond à l'attribution de leur communauté.
  • Les barons sont similaires, mais plus souvent avec le signet de Trifant.
  • Les sires et les dames on des signets variables, en fonction de leur importance. Les magistrat et les hauts fonctionnaires auront un signet plus élevé, mais les nobles de bas rang seront la plupart du temps Unufant, Dufant ou Trifant.

Comme les appellations clergesses sont austères, et parfois ambigües, on utilise de préférence le signet en interne de la tradition, là où la hiérarchie féodale importe moins que la hiérarchie propre à la Foi. À l'extérieur du territoire, notamment dans les cours étrangères, les titres féodaux usuels sont préférés car ils renvoient au status terrien et de tradition de chaque noble.

Shamanisme

Les shamans, de par leur individualisme inter-communautés, font peu de distinctions entre les rangs des dirigeants.

Ainsi, le titre de doyen est partagé par les archiducs, les ducs, les comtes, les marquis et les barons. La distinction se fait principalement par l'appellation territoriale (par exemple, on dit le doyen de l'archiduché plutôt que l'archiduc).

Le suffixe versé convient à tous les autres nobles.

Les titres de prince et princesse sont cependant très usités quand on parle de membres de la famille d'un doyen.

À l'extérieur de la tradition shamanique, les appellations féodales sont tolérées, mais les seigneur·es shamans préfèrent largement l'appellation de doyen.

Perfectionnisme

Pour obtenir le titre de prince, les moines et les moniales doivent d'abord obtenir le titre de lama, c'est à dire de terminer leurs enseignements. On ne peut pas prétendre à un trône quel qu'il soit si on n'est que drapa ou bagwa.

Ainsi, les appellations noble des perfectionnistes sont ainsi:

  • Les archiduc·hesses sont appelés lama ipsoprima.
  • Les duc·hesses sont appelés lama prima.
  • Les comte·sses sont appelés lama seca.
  • Les marquis·es sont appelés lama tertia.
  • Les baron·nes sont appelés lama ulta.
  • Les sires et dames sont simplement nommé·e selon leur rang monacal, c'est à dire bagwa, drapa ou lama.

Linguistique

La Linguistique utilise les titres de noblesse usuels.

Cependant, il existe des termes alternatifs, étymologiquement proches qui sont préférés par les roturiers et la plupart des bourgeois.

  • Trèducal·e pour archiduc·hesse
  • Ducal·e pour duc·hesse
  • Comme·sse pour comte·sse
  • Arque pour marquis·e
  • Ron·ne pour baron·ne
  • Les usuels sire et dame pour les autres.

Expressionnisme

L'Expressionnisme utilise des termes qui sont des stricts synonyme de titres usuels :

  • Archimaestre·sse pour archiduc·hesse
  • Grand·e maestre·sse pour duc·hesse
  • Maestre·sse pour comte·sse
  • Lustrie·sse pour marquis·e
  • Réputé·e pour baron·ne
  • Les usuels sire et dame pour les autres.

Alchimie

L'Alchimie utilise les titres de noblesse usuels.

Arcanisme

L'Arcanisme utilise les titres de noblesse usuels.

L'héritage des titres de noblesse

L'héritier est celui ou celle qui acquiert le titre d'un noble à sa mort ou son abdication. Il n'y a pas de règle standard dans la féodalité de Rosarya, mais l'usage fait qu'il s'agit le plu souvent de l'enfant aîné qui est le premier héritier (c'est généralement celui qui est éduqué pour ça), et ce sans distinction de s'il s'agit d'un enfant biologique ou adopté.

Il est cependant possible de nommer n'importe qui comme héritier. Cela se fait en particulier quand un·e prince·sse est souffrant·e ou sur le point de partir au combat et qu'aucun descendant direct n'est présent. On désigne souvent un parent proche comme héritier.

précision

Dans le rarissime cas où un noble de sang nomme un non-noble comme héritier, celui-ci prend automatiquement le titre de baron, peut importe le titre de celui ou celle dont il hérite.

Si c'est un héritage avec terre, on ajoute 'baron-' en tant que préfixe au titre. Par exemple : Baron-comte. Il est cependant à noter que ce cas spécifique n'est apparu qu'extrêmement rarement dans l'histoire de Rosarya.

Quand aucun héritier n'est désigné (cas relativement courant : quand le suzerain et son héritier décède lors d'un même incident), alors l'usage veut que l'héritier soit choisit selon la priorité suivante :

  • L'époux ou l'épouse.
  • Un parent proche qui a déjà eu le trône (exemple : la mère ou le père qui aurait abdiqué ou aurait été consort)
  • Un parent proche n'ayant pas gouverné sous ce titre (priorité donnée au plus âgé de la fratrie), ou sinon le père ou la mère.
  • Un de enfants (priorité donnée au plus âgé de la fratrie).
  • Un parent quelconque qui possède un titre de plus haut rang (priorité donnée au plus au rang).
  • Un parent quelconque qui possède un titre quelconque (priorité donnée au plus au rang).
  • Un parent quelconque sans titre.
  • Le plus haut ministre du gouvernement.

Cela peut faire changer la maison gouvernante.

Il n'y a pas de notion de "deuxième enfant" ou de troisième enfant", etc. Soit on est dauphin, soit on ne l'est pas.

Dans la société Rosaryenne, il est très mal vu de déshériter à l'improviste. Il est cependant possible de donner le titre de dauphin avec conditions (par exemple : tu sera mon héritier jusqu'à la naissance de mon premier enfant).

Il n'est cependant pas infamant de déshériter une personne qui s'est elle-même portée en infamie.