| Recueil | Autres |
|---|---|
| Type | Nouvelle |
| État | Brouillon |
L'origine
Il y a fort longtemps, bien avant que les monstres ne foulent nos steppes et que la guilde des chasseurs ne soit fondée, le monde était divisé en deux grands continents. Chacun de ces continents possédait une faune et une flore qui lui était propre. Mais, plus notablement encore, sur chaque continent, une race s’était développée et avait atteint le summum de l’évolution.
D’un côté, sur le premier continent, les humains régnaient. Ils étaient frêles mais terriblement ingénieux. Ils avaient su adapter la nature à leurs besoins tout en la préservant, utilisant quotidiennement mécanismes, concoctions et alliages complexes. Ils avaient établi leurs credo sur un fragile équilibre de technologie et de nature, qu’ils ont appelé “civilisation”. Prospères et évolués, ils ont conquis leur continent tout en exploitant tendrement les richesses qu’il avait à offrir. Cette terre, ils l’ont appelé Gaïa.
D’un autre côté, sur un continent éloigné, un écosystème beaucoup plus titanesque foisonnait. Dans ces régions que les livres d’histoire appellent Ouranos, régnaient les puissants dragons. Ces extraordinaires créatures avaient une force physique qu’aucun autre ordre n’a jamais pu égaler, dominant tous les climats et maîtrisant les cinq “fléaux”, de puissants souffles dévastateurs.
L’écosystème d’Ouranos était très analogue à celui de Gaïa. D’un côté comme de l’autre, une seule race prédominait, suivi, en terme de population, par le reste de son ordre, puis enfin par le reste de la faune. Sur Gaïa, les humains étaient maîtres et les autres mammifères était dominants. Les autres animaux, bien que nombreux, jouaient un rôle moins important dans l’équilibre naturel. Sur Ouranos, les dragons était au sommet de la chaîne alimentaire, et le reste de leur ordre, les wyverns, évolution aviaire et reptilienne de lointains animaux, suivait de loin. Enfin, l’analogue des animaux sur Ouranos, qu’on appelera monstraux, jouaient également un rôle mineur dans leur écosystème.
Extrêmement similaires et pourtant totalement différents, d’un côté évolué et naturomère, de l’autre titanesque et puissant, ces deux petits mondes prospèraient paisiblement, jusqu’au moment fatidique où il se rencontrèrent, ce qui marqua le début de ce qu’on appelle aujourd’hui “la Grande Guerre Draconique”.
Personne ne se souvient réellement qui a porté le premier coup ni pourquoi il l’a fait. La seule chose certaine, c’est que les deux puissances se sont battues avec acharnement dans le but de régner sur toute la terre, dans une guerre qui dura plusieurs siècles. L’hypothèse que retiennent la plupart de philosophes actuels, c’est qu’un jour, à cause d’un caprice tectonique inexplicable, les deux continents se sont géographiquement rapprochés. Les deux races évoluées ayant chacune la capacité de traverser les océans, ils ont tous deux pu constater la suprémacie de l’autre et déceler un danger potentiel. On ne peut que trop bien imaginer les tentatives futiles de diplomatie qui aurait pu rapidement dégénérer suite à un faux-pas de la part d’un des deux camps.
Les deux camps étant particulièrement pugnaces et la guerre ne pouvant se terminer sans l’extermination totale d’une des deux races, le conflit s’étendit sur des dizaines de générations.
La Grande Guerre Draconique est légendaire à cause du déploiement de force inconcevable qui a été fait à cette époque. Les dragons développaient sans cesse leur capacités propres alors que le humains s’évertuait à outrepasser leurs défenses.
La race des dragons était, à cette époque, organisée en castes. Chaque caste avait un territoire propre et une famille souvent grande et éclectique. À chaque génération, de grands duels étaient organisés afin de savoir qui serait le prochain chef du clan et aurait ainsi le contrôle de la reproduction. Le processus de reproduction chez les dragon est très important, car l’évolution de la race se fait par hybridation. Chaque dragon est unique, possède sa propre forme et se propres capacités. Lorsqu’un dragon se reproduit avec un autre, la descendance hérite d’une partie des capacités des deux parents, et peut en développer de nouvelles. Les dragons étaient maîtres dans ce domaine, ils étaient capable de savoir de quelles capacités allait hériter une progéniture, et même souvent de connaître par avance quelles capacités cachées il pourra développer. Ainsi était la puissance militaire des dragons : à chaque nouvelles génération, de puissantes armes au potentiel nouveau et inconnu faisaient leur apparition.
Les clans draconiques se sont toujours respectés, ne provocant jamais de conflit interclan pour le bon fonctionnement de leur continent. Beaucoup de décisions chez eux sont implicites et résultent d’un rapport de force évident pour eux. Cela a donné beaucoup de fil à retordre aux humains quand le conflit a débuté, puisque la procréation interclan, jusqu’alors proscrite, était à présent encouragée, afin de faire d’unir tout ce qu’il y avait de mieux chez l’ensemble des dragons. Les humains ont alors dû combattre des ennemis d’une puissance que le monde n’avait jamais vu et ne reverrait jamais.
Les humains, eux, ont tiré leur force de leur adaptabilité. Bien avant la guerre, ils avaient déjà développé des technologies puissantes en utilisant les forces de la natures, comme des navires capables de naviguer à une vitesse incroyable, sur l’eau, sur le sable et dans les airs. Ils avaient également tout un panel d’armes complexes, étant capable d’utiliser des systèmes bio-mécaniques, et de substances qui pouvaient affecter de grandes wyverns, voire même des dragons.
Quand la guerre a commencé, les humains ont très rapidement su s’adapter. Ils ont eu l’ingéniosité de forger leurs armes et armures en utilisant des morceaux de leurs ennemis vaincus, ils ont su développer des stratégies d’assaut optimisée et ordonnaient à leurs soldats des planifications minutieuses. Ils ont même été capable de reproduire et d’utiliser les fléaux draconiques, les infusant dans leurs armes. Ils ont enfin compensé leur faible constitution en développant de puissantes drogues, capable de décupler la force et la résistance de leurs soldats, qui étaient alors capable de balancer des armes faisant quatre fois leur poids comme si c’était un bout de bois, de porter des armures complètes d’un encombrement inimaginable et de survivre à des coups surpuissants qui aurait réduit en charpie un humain normal. L’effet était tel, et d’une telle intensité, que les effets de ces drogues sont apparus naturellement au fil des générations de soldats, les rendant surhumains. Les scientifiques ont même réussi à développer des substances qui se cumule avec l’assimilation naturelle des soldats, les rendant encore plus forts.
Ainsi, la première phase de la guerre était une course à la puissance : tandis qu’au fil des générations les dragons cherchaient à créer les plus puissants soldats, les humains s’adaptaient à leurs ennemis au fur et à mesure. Cette phase de la guerre fut très sanglante, les deux armées étant bien fournies, et dura longtemps. Puis, l’effort de guerre s’affaissa peu à peu, les deux commencèrent à fatiguer tandis que leurs troupes s’amoindrissait. Les dragons avait de plus en plus de mal à créer de nouvelles capacité, ce qui leur ôtait leur plus grand avantages, et les humains avaient atteint leur limite en matière de développement technologique. Les champs de bataille était de moins en moins bien définis, et il fut de plus en plus difficile pour un camp de trouver des ennemis. C’est ainsi que la seconde phase de la guerre débuta.
Les dragons, devant la crise qu’ils étaient en train de subir, se replièrent au secret, dans leur continent natal. Quelques castes avaient pour rôle de garder les terre et de tuer les humains s’y aventurant pendant que les autres réfléchissaient au moyen de mettre un terme définitf au conflit. Voyant cela, les humains, flairant un mauvais coup, décidèrent de pourchasser leurs ennemis pour les achever avant qu’ils ne mettent au point leur plan final. Les soldats devinrent ainsi des chasseurs.
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