JdR:La Couleur des Roses/1 - Encyclopédie/Religion et Traditions/Traditions/3 - Tradition shamanique
Tradition shamanique
Identité
La tradition shamanique, aussi appelée le Shamanisme est une tradition centrée autour de la communauté. Dans un état d’esprit shaman, tout le monde doit agir pour la communauté, et par conséquent la communauté sert tout un chacun.
Cette tradition est une des plus austères, car chaque communauté forme une clique indépendante, avec ses propres règles que chacun doit suivre, y compris les voyageurs. Ainsi, il est complexe de réellement s’intégrer à une communauté shamane en particulier, et ce qu’on sait d’une de leurs communauté ne s’appliquera peut-être pas aux autres.
En dehors de cela, la tradition shamanique prône l’altruisme et le don de soi à un niveau atteint par aucune autre tradition.
Les membres de la tradition shamanique sont appelés les shamans et les shamanes.
Valeurs
Devise : Agis pour les autres, ensemble vous serez un tout.
Les shamans basent leur croyance autour du fait que si toute les actions d’un individu sont tournées vers le plus grand nombre, alors le bien-être total est le plus élevé. Un des principes de base de cette croyance est qu’il faut soutenir ceux qui sont plus faibles que soi et respecter ce qui sont plus forts que soi (avec “faible” et “fort” au sens le plus large).
Les shamans ont un notion très philosophique et holistique du bonheur, ne prenant jamais en compte le bien-être individuel (et où même la notion d’individualité est floue). Ainsi, l’Essence est un des piliers de leur société. Les shamans n’ont que faire des considérations intellectuelles si elles ne participent pas au bien-être de leur communauté.
Le pilier qui est probablement le plus important sont les lois qui régissent chaque communauté. Comme il faut absolument les respecter sous peine d'être considéré comme un ennemi de la communauté, cela lui offre de la stabilité. Cette stabilité permet à la communauté d’avoir le contrôle sur elle-même et amoindri toute forme de crise qu’elle peut subir. Cela lui permet aussi d’identifier facilement les personnes qui lui sont néfastes. C’est ainsi que l'Ambitionest au centre de la croyance shamane.
Bien que les considérations de bien-être soient globales, les shamans se basent sur le simple fait que si tous les membres de la communauté s’entre-aident pour leur bonheur respectif et que le bien-être global est effectivement atteint, alors chacun est heureux et prospère. Comme la communauté est un monolithe, il n’y a personne au-dessus ou en-dessous des autres. Tout le monde est en Harmonie.
Magie
Source de leur pouvoir
Les shamans tirent leur pouvoir des objets symbolisant leur unicité en tant que communauté. Cela passe par des fétiches, que l’on donne ou offre à d’autre personnes, ou par les totems, grands symboles affichés sur la place publique. Plus ces symboles sont ouvragés et détaillés, plus la magie est puissante.
Cercles de magie
Protection
La protection est un de cercles de magie les plus représentatif de la notion de sacrifice pour la communauté. Comme la communauté est plus importante que l’individu, un shaman n’a pas de soucis à être un martyr pour protéger autrui. Le protection est, en terme de magie, un don de soi que l’on fait à soi-même ou aux autre, une notion à laquelle les shamans n’ont aucun problème à s’identifier.
Communion
La communion représente symboliquement une forme de symbiose. Il s’agit de la cristallisation du concept de donner-recevoir si cher aux shaman. La facette perceptive de la communion représente l’empathie, et la facette active représente l’entraide.
Infusion
L’infusion est caractéristique de la magie shamane. Elle leur permet de préparer des fétiches et de totem qui pourront être utilisés par autrui. Bien plus que la magie de protection, elle symbolise le don et le partage.
Tradition majeure
Psychopompe et clergé
Le psychopompe du Shamanisme est Tatum. Il siège au Cercle Vlala, assis autour du grand brasier communautaire au centre de la ville. Il est toujours entouré des personnes importantes de la communauté. Beaucoup de gens lui demande conseil et il répond souvent de manière symbolique.
Sa forme physique exacte est inconnue, mais il se présente a priori comme un être humanoïde, à peu près moitié plus grand qu’un humain commun, et excessivement massif. Il est couvert de frusques simple, principalement des fourrures et des vêtement en coton et en lin. Nombre de totems émergent de cet assortiment de frusque, et il est a priori capable de les créer, les détruire et changer leur apparence a volonté.
L’organisation shamanique tourne autour du rôle de chaque individu dans la communauté.
Il existe trois niveaux hiérarchiques dans les communautés shamaniques :
- Le doyen : le membre le plus expérimenté de la communauté. Le plus maître des maîtres en somme. Il est sensé coordonner le sommet de la communauté et jauger quelle situation requiert quelle expertise, trancher lors des débats, et rendre la justice. Les doyen d’une communauté est forcément un noble.
- Les maîtres : un maître est une personne qui a parfait son apprentissage et peut exercer son activité pleinement. Chaque maître peut prendre un ou plusieurs apprentis. On juge le degré d’expérience d’un maître au nombre d’apprentis qu’il a mener à terme. Les maîtres peuvent très bien ne jamais prendre d’apprentis ou consacrer leur vie à enseigner leur métier. Pour chaque discipline, le maître le plus expérimenté fait office de décideur et est consulté par le doyen ou les autre hauts maîtres quand une décision en rapport (de près ou de loin) avec son domaine d’expertise est en jeu.
- Les apprentis : des travailleurs qui n’ont pas encore terminé leur apprentissage. Il est possible pour un individu qui est déjà maître de changer d’activité, dans ce cas il redevient apprentis le temps de parfaire sa formation.
Les titres d’apprentis et de maître sont indépendant du statut de noblesse. La séparation se fait dans les métiers associés : les nobles ont les rôles cléricaux (ovates, embaumeur·se·s, ritualistes, etc. sont considérés comme tels) et les non-nobles les rôles plus mondains.
Ont dit des nobles qu’il sont versés. Dans de rare cas, on associe ce mot en suffixe du titre : apprenti versé et maître versé.
Devoirs et bans
Les shamans ont le devoir de servir la communauté. Cela se définit par trois grands principes :
- L’assistance : quand un effort communautaire est mis en place, tous les membres doivent y participer, au mieux, en fonction de leurs capacités et des besoins.
- L’abnégation : Tous les membres d’une communauté sont égaux du point de vue d’un individu. Il n’y a pas de favoritisme possible, juste une hiérarchisation des besoins.
- La charité : les membres d’une communauté ne peuvent pas avoir de dette entre eux, qu’elle soit morale ou matérielle. Il est attendu que ce que donne un individu pour sa communauté soit gratuit par tous les moyen.
Par exemple, si un agriculteur abîme un de ses outils, le forgeron doit lui en donner un autre (ou le réparer) sans contrepartie. Les agriculteurs doivent partager équitablement leur récolte avec tous les membres de la communauté.
En dehors de ces trois principes fondamentaux, chaque communauté est libre d'établir les règles qu’elle souhaite, sous la forme qu’elle souhaite. Il est attendu de chaque individu (qu’il soit membre de la communauté ou non) qu’il respecte les règles de la communauté.
La mort
En rejoignant les dieux
Les shamans sont persuadé qu’il faut que les humains soient capable d’entraide, d’altruisme et d’abnégation pour aider les dieu de l’Autre Monde. La civilisation est le propre de l’humain et c’est en construisant des communautés inébranlable que les humains sont au paroxysme de la civilisation.
Rites funéraires
Les rites funéraires shamans se déroulent en trois phases.
La première est la Veille, qui est une cérémonie sobre où le corps du défunt est exposé nu (avec un voile apposé sur son intimité et sur les parties du corps endommagées).
Durant la Veille, il est très mal vu de discuter d’autre chose que le défunt, et encore faut-il le faire avec réserve et à voix basse. Chaque participante et participant de la cérémonie doit faire un discours, de la longueur qu’il ou elle souhaite, pour rendre un dernier hommage au défunt. Cet hommage sert à exprimer la tristesse de la personne qui prend la parole.
N’importe qui peut participer à la Veille.
Ensuite, une fête est organisée, appelée la Liesse, où chacun est sensé prendre du bon temps, laisser la tristesse derrière lui et célébrer la vie passée et tous les accomplissement du défunt.
Les gens peuvent prendre la parole de manière informelle (et c’est souvent le cas pour enjoindre les participants à s’amuser).
Seuls les proches du défunt, souvent la famille, les meilleurs amis et les proches collègues de travail sont conviés à la Liesse.
La troisième phase du rite funéraire est l’Inhumation.
Il y a deux possibilité : soit le défunt a subit sa mort séculaire, soit il est mort prématurément.
Si le défunt est mort prématurément, alors il est enterré dans une fosse commune (partagée par le communauté ou par sa famille si la communauté est grande) et une épitaphe est posée devant la fosse.
Si le défunt a subit sa mort séculaire, il est alors momifié selon un processus qui dépend de la région, mais le plus souvent consistant à être enterré dans de l’argile avec divers produit permettant de mettre en œuvre cette momification. Au bout d’une année entière, quand la momification est terminée, la momie est intégrée à un totem symbolique.
La vie au sein de la communauté
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Éducation
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Système judiciaire
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Géographie
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Traditions mineures
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Relations avec les autres traditions
- Tradition druidique : Il sont arriérés et refusent toute notion de communauté moderne.
- Tradition divine : Les clercs cherchent à former une grande communauté humaine. Irréaliste, mais louable.
- Tradition perfectionniste : Ils ont des méthodes d’enseignement extrêmement efficaces.
- Tradition linguistique : Leur communautés sont soudées et basées sur la sagesse de anciens. S’ils ne vivaient pas dans les terres les plus inhabitables de Rosarya, ce serait une tradition très respectable.
- Tradition expressionniste : Remettre toutes les règles en question est une chose inutile, non-constructive et un frein au bon développement de la communauté.
- Tradition alchimique : Les alchimiste cherchent la perfection en toute chose, mais ne cherchent pas à perfectionner leur propre société. Regrettable.
- Tradition arcanique : La science est un outil pratique, mais pas une fin en soi.
- Tradition égérienne : Ils brisent des familles et rompent des sociétés. Si les guides n'étaient pas aussi bon pour régler les conflits internes aux communautés, ils seraient probablement bannis des nations shamanes.