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Ce n'était pas la première fois que le seigneur Luder participait à la célèbre Cour de Printemps de la cité de Stellaroc. C'était même son terrain de jeu préféré.  
Ce n'était pas la première fois que le seigneur Luder participait à la célèbre Cour de Printemps de la cité de Stellaroc. C'était même son terrain de jeu préféré.  


Pendant que sa femme s'occupait de toute la mascarade protocolaire —la titulaire des terres de Primera et seigneure en titre de la cité de Passy— lui vagabondait avec un air enjoué pour saluer toutes ses consœurs et ses confrères qui était présent dès le matin du premier jour de la cour.
Pendant que sa femme —la titulaire des terres de Primera et seigneure en titre de la cité de Passy— s'occupait de toute la mascarade protocolaire, lui vagabondait avec un air enjoué pour saluer tous ses homologues qui étaient présent dès le matin du premier jour de la cour.


Les halls du château de Stellaroc avait des airs de campus universitaire, et pour cause c'en était un, non sans lui rappeler la grande Université de Ketarop-sur-Lac au sein de laquelle il avait passé quelques années de sa vie à étudier l'économie et la logistique.
Les halls du château de Stellaroc avait des airs de campus universitaire, et pour cause c'en était un, non sans rappeler au seigneur Luder la grande Université de Ketarop-sur-Lac au sein de laquelle il avait passé quelques années de sa vie à étudier l'économie et la logistique.


En tant que consort, il l'étiquette était plus laxiste envers lui et il pouvait saluer avec amicalité les seigneures et les seigneurs qu'il appréciait le plus. Ainsi fut-il heureux de constater que son vieil ami, le seigneur Farel, était lui aussi présent pour l'ouverture de la cour.
En tant que consort, l'étiquette était plus laxiste envers lui et il pouvait saluer avec amicalité les seigneures et les seigneurs qu'il appréciait le plus. Ainsi fut-il heureux de constater que son vieil ami, le seigneur Farel, était lui aussi présent pour l'ouverture de la cour.


"Wolas, mon ami !" s'exclama le seigneur Farel à la vue de son compatriote. "Comment vas-tu !"
"Wolas, mon ami !" s'exclama le seigneur Farel à la vue de son compatriote. "Comment allez-vous !"


"Ça fait du bien de voir autre chose que des courtisans de la tradition Divine, pour une fois !" répondit l'intéressé en ayant bien fait attention à ce qu'aucun des courtisans mentionnés n'était à portée de voix.
"Ça fait du bien de voir autre chose que des courtisans de la tradition Divine, pour une fois !" répondit l'intéressé en ayant bien fait attention à ce qu'aucun des courtisans mentionnés n'était à portée de voix.
"Je comprends ! Moi-même suis encore éreinté de la Cour d'Essendi de l'Enclave, fut ce-t-elle finie depuis deux mois !"


Il échangèrent des amitiés, en commentant notamment qu'ils étaient les deux seuls courtisans arcanistes de l'assemblée, à leur grand dam, mais que les cours alchimiques étaient bien plus agréables que leurs cousines des pays voisin — les cours shamanes étaient trop rustes, les cours clercs protocolaires à outrance, et les cours expressionnistes avaient des airs de festival.
Il échangèrent des amitiés, en commentant notamment qu'ils étaient les deux seuls courtisans arcanistes de l'assemblée, à leur grand dam, mais que les cours alchimiques étaient bien plus agréables que leurs cousines des pays voisin — les cours shamanes étaient trop rustes, les cours clercs protocolaires à outrance, et les cours expressionnistes avaient des airs de festival.

Version du 21 janvier 2024 à 09:40

La cour de printemps
RecueilPetit Jardin en Fleur
TypeNouvelle
ÉtatBrouillon

La cour de printemps

Stellaroc, printemps de l'année 408 du Deuxième Âge.

Ce n'était pas la première fois que le seigneur Luder participait à la célèbre Cour de Printemps de la cité de Stellaroc. C'était même son terrain de jeu préféré.

Pendant que sa femme —la titulaire des terres de Primera et seigneure en titre de la cité de Passy— s'occupait de toute la mascarade protocolaire, lui vagabondait avec un air enjoué pour saluer tous ses homologues qui étaient présent dès le matin du premier jour de la cour.

Les halls du château de Stellaroc avait des airs de campus universitaire, et pour cause c'en était un, non sans rappeler au seigneur Luder la grande Université de Ketarop-sur-Lac au sein de laquelle il avait passé quelques années de sa vie à étudier l'économie et la logistique.

En tant que consort, l'étiquette était plus laxiste envers lui et il pouvait saluer avec amicalité les seigneures et les seigneurs qu'il appréciait le plus. Ainsi fut-il heureux de constater que son vieil ami, le seigneur Farel, était lui aussi présent pour l'ouverture de la cour.

"Wolas, mon ami !" s'exclama le seigneur Farel à la vue de son compatriote. "Comment allez-vous !"

"Ça fait du bien de voir autre chose que des courtisans de la tradition Divine, pour une fois !" répondit l'intéressé en ayant bien fait attention à ce qu'aucun des courtisans mentionnés n'était à portée de voix.

"Je comprends ! Moi-même suis encore éreinté de la Cour d'Essendi de l'Enclave, fut ce-t-elle finie depuis deux mois !"

Il échangèrent des amitiés, en commentant notamment qu'ils étaient les deux seuls courtisans arcanistes de l'assemblée, à leur grand dam, mais que les cours alchimiques étaient bien plus agréables que leurs cousines des pays voisin — les cours shamanes étaient trop rustes, les cours clercs protocolaires à outrance, et les cours expressionnistes avaient des airs de festival.

Ils avaient comme à leur habitude déjà comptabilisé tout·es les grand·es seigneur·es qui devaient y être présent. Bien entendu le seigneur Edson, leur hôte, seigneur de Stellaroc et dirigeant de la tradition Alchimique, les seigneurs et seigneure respectives de Port-Arcane, Port-Étoile et Pont-du-Fort, des vassaux de celui-ci.

En terme de représentants étrangers, la seigneure de Trevant-le-Socle et celui de Drop-Jaoud, les deux grande Cité de la Foi qui donnent sur la Mer Intérieur, et qui donc ont des relations particulière avec l'Alchmie et tous le Golfe de l'Étoile.

Parlant du Golfe des Éléments, la seigneure shamane du Cercle Akva s'est sans surprise jointe à la cour. À mi-voix cependant, on se questionne sur l'absence du seigneur du Cercle Baou, dont la cité est très proche de la frontière shamano-alchimique et qui a un accès sur le Golfe. On en saurait sûrement plus quand sa délégation rendra ses hommages au seigneur Edson.

La seigneure de Oasis, grande dirigeante de la nation linguiste, avait à l'étonnement général fait le déplacement en personne, malgré la longueur du trajet en bateau qui nécessitait de contourner toute la côte désertique, passer l'Isthme de l'Ombre et traverser la Mer Intérieure dans toute sa largeur. C'était un grand honneur pour la cour, aussi sans doute avait-t-elle quelque affaire important a discuter avec le seigneur Edson. Le seigneur d'Uestea, vassal de celle-ci, avait également confirmé sa venue, mais n'arriverait à la cour que le lendemain.

Aucuns des grands seigneurs de l'Expressionnisme, du Perfectionnisme ou du Druidisme n'étaient présents, sans doute freinés par la distance terrestre qui séparent leur nation de celle de l'Alchimie (bien que le pays druidique soit directement relié au Golfe des Élément par un cours d'eau, mais d'aucun sait que voir un seigneur majeur du Druidisme à une cour de complaisance était chose rare).

Bien entendu, tous les grands seigneurs absents avaient envoyé une délégation les représentant, et d’innombrables seigneurs et seigneures mineures était présentes, mais ni les uns, ni les autres n'intéressaient le seigneur Luder.

Luder nota également qu'il était le seul seigneur consort ayant fait le trajet avec sa femme. C'était un luxe qu'il pouvait se permettre car leur dauphine était largement en âge de gouverner, et ils aimaient la laisser aux commandes de leur fief quand ils étaient absent — la seigneure Ester Luder était malade, et elle songeait sérieusement à abdiquer, autant commencer doucement la passation du pouvoir.


Le seigneur Edson, hôte de la cour, avait confirmé sa présence mais n'était toujours pas visible parmi les convives. L'ouverture officielle de la cour était prévue pour midi, le protocole exigeait qu'il laisse ses invités discuter sans lui jusque là.