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Le vent était froid. Les os de la vieille dame vibraient, si fort qu'elle dû fermer les yeux.
Le vent était froid. Les os de la vieille dame vibraient, si fort qu'elle dû fermer les yeux.


Quand elle les rouvrit, elle contemplai ce paysage qu'elle connaissait si bien. On était en pleine saison humide, la toundra qui s'étendait plus loin que l'horizon était marron, détrempée, grouillante de vie. À sa gauche, au dessus de l'horizon, pointait le Belvédère des Dieux, magistrale merveille, édifice massif en bois qui s'élevait bien plus haut que la crête sur laquelle était perchée sa bicoque. Il pointait vers le Golfe des Éléments, cette grande mer froide dont les flot se déversait avec fureur sur les récifs au pied de ladite crête, chant la musique de l'écume sur l'intégralité de son champs de vision, quand celui-ci était tourné dans l'autre direction. À droite, ça simple masure en bois sombre d'un pays lointain dégageait une aura inquiétante, le vent sifflant entre ses planches mal ajustées.
Quand elle les rouvrit, elle contemplai ce paysage qu'elle connaissait si bien. On était en pleine saison humide, la toundra qui s'étendait plus loin que le regard portait était marron, détrempée. À sa gauche, au dessus de l'horizon, pointait le Belvédère des Dieux, magistrale merveille, édifice massif en bois qui s'élevait bien plus haut que la crête sur laquelle était perchée sa bicoque. Il pointait vers le Golfe des Éléments, cette grande mer froide dont les flots se déversait avec fureur sur les récifs au pied de ladite crête, chantant la musique de l'écume sur l'intégralité du champ de vision, quand celui-ci était tourné de l'autre côté. À droite, ça simple masure en bois sombre d'un pays lointain dégageait une aura inquiétante, le vent sifflant entre ses planches mal ajustées.


Son regard se tourna alors vers deux petites silhouette, qui gravissait la pente douce avec difficulté, lutant contre le vent. L'une d'entre elle s'aidait d'un long bâton de marche tout en gardant une main sur son chef pour empêcher son chapeau à revers d'être soufflé par les bourrasques. La seconde marchait dans les trace de la première.
Son regard se tourna alors vers deux petites silhouettes, qui gravissait la pente douce avec difficulté, lutant contre le vent. L'une d'entre elle s'aidait d'un long bâton de marche tout en gardant une main sur son chef pour empêcher son chapeau à revers d'être soufflé par les bourrasques. La seconde marchait dans les trace de la première.


La vieille dame demeura dans son fauteuil à bascule et attendit patiemment qu'ils achèvent leur progression.
La vieille dame demeura dans son fauteuil à bascule et attendit patiemment qu'ils achèvent leur progression.


Quand les voyageurs furent assez près, elle les détailla. Celui qui ouvrait la marche était un homme originaire de Slevaria —son teint d'un gris très clair le trahit, et son accent qu'elle entendra plus tard le confirmera—. Il portait une épaisse barbe blanche et des cheveux mi-long fraîchement coupés. Il avait des vêtements épais et son bâton de marche était de bonne facture. Il portait un sac à dos lourd et robuste.
Quand les voyageurs furent assez près, elle les dévisagea. Celui qui ouvrait la marche était un homme originaire de Slevaria —son teint d'un gris très clair le trahissait, et son accent qu'elle entendra plus tard le confirmera—. Il portait une épaisse barbe blanche et des cheveux mi-long fraîchement coupés. Il avait des vêtements épais et son bâton de marche était de bonne facture. Il portait un sac à dos lourd et robuste.


Le second personnage avait la peau absolument blanche. Par comme les gens de Slevaria, qui avaient la peau pâle mais toujours un peu grisâtre, sa peau à lui était absolument blanche, immaculée. Il portait des vêtements très légers pour la saison, avec la chemise entrouverte au niveau du col. Il ne portait aucun accessoire, pas de chapeau ni de sac. Sa seule fantaisie était un gant de cuir noir sur la main gauche.
Le second personnage avait la peau absolument blanche. Par comme les gens de Slevaria, qui avaient la peau pâle mais toujours un peu grisâtre, sa peau à lui était parfaitement immaculée. Il portait des vêtements très légers pour la saison, avec la chemise entrouverte au niveau du col. Il ne portait aucun accessoire, pas de chapeau ni de sac. Sa seule fantaisie était un gant de cuir noir qui enveloppait sa main gauche.


Quand ils arrivèrent, ils se tinrent simplement devant la vieille dame. Aucune remarque sur l'absence de route, aucune question pour savoir comment la vieille s'approvisionnait comme le faisait souvent les rares visiteurs. Juste le souffle haletant des deux visiteur. Cela la fit sourire.
Quand ils arrivèrent, ils se tinrent simplement devant la vieille dame. Aucune remarque sur l'absence de route, aucune question pour savoir comment la vieille s'approvisionnait comme le faisait souvent les rares visiteurs. Juste leur souffle haletant. Cela la fit sourire.


Au bout d'un long moment de silence, le barbu brisa enfin le silence.
Au bout d'un long moment de silence, le barbu brisa enfin le silence.
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Ce ne fut qu'une fois à l'intérieur qu'elle pris la parole.
Ce ne fut qu'une fois à l'intérieur qu'elle pris la parole.
"Entrez entrez, jeunes voyageurs. Ce n'est pas le grand confort, mais il y a ici tout ce que vous pouvez chercher. Et vous êtes à l'abris du vent."
La maison ne possédait pas de vestibule. Elle était formé d'une seul grande pièce dont tous les murs étaient couverts de très hautes étagères, toutes remplies à ras bord de livres plus ou moins anciens.


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Version du 27 août 2023 à 08:54

Mégiste ou la soif du savoir
RecueilPetit Jardin en Fleur
TypeNouvelle
ÉtatBrouillon

Mégiste ou la soif du savoir

En l'an 121 du Troisième Âge

Le vent était froid. Les os de la vieille dame vibraient, si fort qu'elle dû fermer les yeux.

Quand elle les rouvrit, elle contemplai ce paysage qu'elle connaissait si bien. On était en pleine saison humide, la toundra qui s'étendait plus loin que le regard portait était marron, détrempée. À sa gauche, au dessus de l'horizon, pointait le Belvédère des Dieux, magistrale merveille, édifice massif en bois qui s'élevait bien plus haut que la crête sur laquelle était perchée sa bicoque. Il pointait vers le Golfe des Éléments, cette grande mer froide dont les flots se déversait avec fureur sur les récifs au pied de ladite crête, chantant la musique de l'écume sur l'intégralité du champ de vision, quand celui-ci était tourné de l'autre côté. À droite, ça simple masure en bois sombre d'un pays lointain dégageait une aura inquiétante, le vent sifflant entre ses planches mal ajustées.

Son regard se tourna alors vers deux petites silhouettes, qui gravissait la pente douce avec difficulté, lutant contre le vent. L'une d'entre elle s'aidait d'un long bâton de marche tout en gardant une main sur son chef pour empêcher son chapeau à revers d'être soufflé par les bourrasques. La seconde marchait dans les trace de la première.

La vieille dame demeura dans son fauteuil à bascule et attendit patiemment qu'ils achèvent leur progression.

Quand les voyageurs furent assez près, elle les dévisagea. Celui qui ouvrait la marche était un homme originaire de Slevaria —son teint d'un gris très clair le trahissait, et son accent qu'elle entendra plus tard le confirmera—. Il portait une épaisse barbe blanche et des cheveux mi-long fraîchement coupés. Il avait des vêtements épais et son bâton de marche était de bonne facture. Il portait un sac à dos lourd et robuste.

Le second personnage avait la peau absolument blanche. Par comme les gens de Slevaria, qui avaient la peau pâle mais toujours un peu grisâtre, sa peau à lui était parfaitement immaculée. Il portait des vêtements très légers pour la saison, avec la chemise entrouverte au niveau du col. Il ne portait aucun accessoire, pas de chapeau ni de sac. Sa seule fantaisie était un gant de cuir noir qui enveloppait sa main gauche.

Quand ils arrivèrent, ils se tinrent simplement devant la vieille dame. Aucune remarque sur l'absence de route, aucune question pour savoir comment la vieille s'approvisionnait comme le faisait souvent les rares visiteurs. Juste leur souffle haletant. Cela la fit sourire.

Au bout d'un long moment de silence, le barbu brisa enfin le silence.

"Vous êtes Mégiste, n'est-ce-pas ?"

En signe d’assentiment, la vieille garda le silence.

"J'aimerais utiliser votre bibliothèque."

La vieille Mégiste se leva, leur fit signe de la suivre, et pénétra dans sa maison.

Ce ne fut qu'une fois à l'intérieur qu'elle pris la parole.

"Entrez entrez, jeunes voyageurs. Ce n'est pas le grand confort, mais il y a ici tout ce que vous pouvez chercher. Et vous êtes à l'abris du vent."

La maison ne possédait pas de vestibule. Elle était formé d'une seul grande pièce dont tous les murs étaient couverts de très hautes étagères, toutes remplies à ras bord de livres plus ou moins anciens.

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