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= '''Joie invisible''' =
= '''Joie invisible''' =
</poem>
Harmonie millénaire emplissant mon organe !
Harmonie millénaire emplissant mon organe !
Enhardie par mes pairs ambroisant les profanes,
Enhardie par mes pairs ambroisant les profanes,
Ravie par le tonnerre éclatant mes membranes,
Ravie par le tonnerre éclatant mes membranes,
Tu fais vivre et enterres tous les mélomanes.
Tu fais vivre et enterres tous les mélomanes.


Ondulation gracieuse exultant de foi,
Ondulation gracieuse exultant de foi,
Définition du beau, du parfait, de l’émoi
Définition du beau, du parfait, de l’émoi
Je veux, pour l’éternité, me lier à toi,
Je veux, pour l’éternité, me lier à toi,
Mais tu es la seule maîtresse de ta voix.
Mais tu es la seule maîtresse de ta voix.


Alors je caresse tes enfants mécaniques
Alors je caresse tes enfants mécaniques
Chantants la complainte de ma vie ironique
Chantants la complainte de ma vie ironique
Je fais vibrer, jouir tes organes acoustiques
Je fais vibrer, jouir tes organes acoustiques
Pour invoquer ta divine essence phonique.
Pour invoquer ta divine essence phonique.


Puisse-tu m’accompagner, de plus en plus fort
Puisse-tu m’accompagner, de plus en plus fort
Au cours de ma vie, mes joies, mes peines et ma mort
Au cours de ma vie, mes joies, mes peines et ma mort
Reste avec moi, juste quelques instants encore,
Reste avec moi, juste quelques instants encore,
Ainsi, fatiguée mais apaisée, je m’endors.
Ainsi, fatiguée mais apaisée, je m’endors.
</poem>
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= '''Haikus''' =
= '''Haïkus''' =


== '''Haiku n°1''' ==
== '''Haïku n°1''' ==
<poem>
Le vent facétieux
Le vent facétieux
Soulève la jupe brune ;
Soulève la jupe brune ;
L’automne est joyeux
L’automne est joyeux
</poem>


== '''Haiku n°2''' ==
== '''Haïku n°2''' ==
<poem>
Petite tortue,
Petite tortue,
Donne tes œufs au destin !
Donne tes œufs au destin !
Comme tant de fois.
Comme tant de fois.


== '''Haiku n°3''' ==
== '''Haïku n°3''' ==
<poem>
Il est plus joyeux
Il est plus joyeux
D’écrire avec une fleur :
D’écrire avec une fleur :
L’hivers, pas de plume…
L’hivers, pas de plume…
</poem>
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= '''Comme de l’eau sur une lyre…''' =
= '''Comme de l’eau sur une lyre…''' =
<poem>
Comme de l’eau sur une lyre,
Comme de l’eau sur une lyre,
S’épanchent mes plus grands désir,
S’épanchent mes plus grands désir,
Mes joie, mes peines, mes idées.
Mes joie, mes peines, mes idées.
Mon âme se pâme, aliénée.
Mon âme se pâme, aliénée.


Quand je noirci le papier blanc
Quand je noirci le papier blanc
Pour faire parler mes sentiments,
Pour faire parler mes sentiments,
Qu’il soit rayé ou quadrillé
Qu’il soit rayé ou quadrillé
C’est le plus beau des messagers.
C’est le plus beau des messagers.


Alors laissons choir à l’envi
Alors laissons choir à l’envi
Les mots nous venant à l’esprit.
Les mots nous venant à l’esprit.
Et l’encre coule avec loisir
Et l’encre coule avec loisir
Comme de l’eau sur une lyre…
Comme de l’eau sur une lyre…
</poem>
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= '''Haikus''' =
= '''Haïkus''' =
''Note du transcripteur : le texte original du haiku numéro 4 est illisible.''
''Note du transcripteur : le texte original du haiku numéro 4 est illisible.''


== '''Haiku n°5''' ==
== '''Haïku n°5''' ==
<poem>
Dans tout ce chaos,
Dans tout ce chaos,
Vers la folie salvatrice
Vers la folie salvatrice
Il n’y a qu’un pas
Il n’y a qu’un pas
</poem>


== '''Haiku n°6''' ==
== '''Haïku n°6''' ==
<poem>
Beauté de la pluie
Beauté de la pluie
Qui inspire le lyrisme,
Qui inspire le lyrisme,
Muse nostalgique.
Muse nostalgique.
</poem>
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== '''Tanka n°1''' ==
== '''Tanka n°1''' ==
<poem>
Les grands patriotes
Les grands patriotes
Se déchirent et se suicident,
Se déchirent et se suicident,
Ce depuis toujours.
Ce depuis toujours.
Quand réaliseront ils
Quand réaliseront ils
Qu’il n’y a pas de pays ?
Qu’il n’y a pas de pays ?
</poem>


== '''Tanka n°2''' ==
== '''Tanka n°2''' ==
<poem>
Quand l’esprit s’éveille
Quand l’esprit s’éveille
Il se demande toujours
Il se demande toujours
Comment s’élever.
Comment s’élever.
En recherchant la sagesse ?
En recherchant la sagesse ?
En accueillant la folie ?
En accueillant la folie ?
</poem>
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= '''L’Autre côté''' =
= '''L’Autre côté''' =
<poem>
La musique
La musique
Qui apaise mon esprit
Qui apaise mon esprit
Est silencieuse.
Est silencieuse.


La folie
La folie
Est une façon lucide
Est une façon lucide
De vivre la mort.
De vivre la mort.


Quand l’envie
Quand l’envie
Est plus grande que la peur,
Est plus grande que la peur,
Étrange enthousiasme.
Étrange enthousiasme.
</poem>
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= '''La Solitude''' =
= '''La Solitude''' =
<poem>
Je regarde au loin.
Je regarde au loin.
Tant de papillons passent devant mes yeux,
Tant de papillons passent devant mes yeux,
Mouvement perpétuel.
Mouvement perpétuel.


J’aime rester seul,
J’aime rester seul,
Je me plaît dans cet univers infini
Je me plaît dans cet univers infini
Où je suis protagoniste.
Où je suis protagoniste.


Toujours, je médite.
Toujours, je médite.
J’aime le gris, neutre, ascète, misanthrope.
J’aime le gris, neutre, ascète, misanthrope.
Sérénitude complète.
Sérénitude complète.
</poem>
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== '''Tanka n°3''' ==
== '''Tanka n°3''' ==
<poem>
Chacun a le droit
Chacun a le droit
D’emprunter le long chemin
D’emprunter le long chemin
De la rédemption.
De la rédemption.
Ne sont pas des monstres ceux
Ne sont pas des monstres ceux
Qui y mettent des barrières ?
Qui y mettent des barrières ?
</poem>


== '''Tanka n°4''' ==
== '''Tanka n°4''' ==
<poem>
Le destin est clos.
Le destin est clos.
Même si la route est longue,
Même si la route est longue,
Aucune jonction.
Aucune jonction.
Peu valent le vent, la neige,
Peu valent le vent, la neige,
Le devoir est accompli.
Le devoir est accompli.
</poem>
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= '''Éminence grise''' =
= '''Éminence grise''' =
<poem>
Il ne parle pas mais mord
Il ne parle pas mais mord
Aussi fort que l’autre aboie,
Aussi fort que l’autre aboie,
Tous seuls ils sont deux.
Tous seuls ils sont deux.


Maître de ce qui l’entoure
Maître de ce qui l’entoure
Préfet de ceux qui l’entourent
Préfet de ceux qui l’entourent
Ce pion est un roi.
Ce pion est un roi.


Voir croire les êtres maîtres,
Voir croire les êtres maîtres,
Mirer vers ces bleus béjaunes,
Mirer vers ces bleus béjaunes,
Se sentir puissant.
Se sentir puissant.
</poem>
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== '''Marche impériale''' ==
== '''Marche impériale''' ==
<poem>
L’unification
L’unification
Mène vers la tolérance et le progrès.
Mène vers la tolérance et le progrès.
Mais trop de grand conquérants
Mais trop de grand conquérants
Ont pavé de sang le chemin y menant.
Ont pavé de sang le chemin y menant.
</poem>


== '''Vaguelette n°3''' ==
== '''Vaguelette n°3''' ==
<poem>
Ni blanche ni noire,
Ni blanche ni noire,
La routine est grise et elle prend racine.
La routine est grise et elle prend racine.
Le monde, les gens se fanent,
Le monde, les gens se fanent,
Je me transforme en albinos achromate.
Je me transforme en albinos achromate.
</poem>


== '''Voie et illumination''' ==
== '''Voie et illumination''' ==
<poem>
Une feuille morte
Une feuille morte
Voyage sereinement sur l’eau paisible
Voyage sereinement sur l’eau paisible
Visage sans nom, sans voix
Visage sans nom, sans voix
Mais qui aime l’autre plus que lui-même
Mais qui aime l’autre plus que lui-même
</poem>
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== '''Art''' ==
== '''Art''' ==
<poem>
Regard attentif
Regard attentif
Sert à l’analyse.
Sert à l’analyse.
La contemplation
La contemplation
Doit être éphémère.
Doit être éphémère.
</poem>


== '''Rêves et Songes''' ==
== '''Rêves et Songes''' ==
<poem>
Nos rêves déments
Nos rêves déments
Sont un exutoire.
Sont un exutoire.
Ce sont les cautères
Ce sont les cautères
De notre folie.
De notre folie.
</poem>


== '''Rêves et Folies''' ==
== '''Rêves et Folies''' ==
<poem>
Le fou ne sais pas
Le fou ne sais pas
Qu’il est dérangé.
Qu’il est dérangé.
Le rêveur ignore
Le rêveur ignore
Ce qui est réel.
Ce qui est réel.
</poem>
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= '''Rêves, réalité et souvenirs''' =
= '''Rêves, réalité et souvenirs''' =
<poem>
Les sermons aveuglants m’emplissent de frissons,
Les sermons aveuglants m’emplissent de frissons,
Mais le soleil radie et réchauffe mon cœur.
Mais le soleil radie et réchauffe mon cœur.
Il épanche l’espoir, le rêve et la tiédeur.
Il épanche l’espoir, le rêve et la tiédeur.
Bientôt main dans la main nos désirs brûleront,
Bientôt main dans la main nos désirs brûleront,


L’orage frappe l’horizon de ses éclairs,
L’orage frappe l’horizon de ses éclairs,
Mais la pluie lave mon désespoir et mes craintes.
Mais la pluie lave mon désespoir et mes craintes.
En chœur nous récitons une douce complainte
En chœur nous récitons une douce complainte
Et résonne dans les cieux nos voix de tonnerre.
Et résonne dans les cieux nos voix de tonnerre.


Nous penchons en arrière un regard nostalgique.
Nous penchons en arrière un regard nostalgique.
Pour ces jours difficiles où nous semblions morts,
Pour ces jours difficiles où nous semblions morts,
Pour ces moments où nous voulions être plus forts,
Pour ces moments où nous voulions être plus forts,
Nous arborons un sourire mélancolique.
Nous arborons un sourire mélancolique.
</poem>


''–'' Poème dédié à la personne qui m’est la plus chère
''–'' Poème dédié à la personne qui m’est la plus chère
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= '''Haikus''' =
= '''Haïkus''' =


== '''Haiku n°9''' ==
== '''Haïku n°9''' ==
<poem>
Dans la solitude
Dans la solitude
Mon esprit se chauffera
Mon esprit se chauffera
Entre les deux cieux
Entre les deux cieux
</poem>


== '''Haiku n°10''' ==
== '''Haïku n°10''' ==
<poem>
Boisson de soleil,
Boisson de soleil,
Mon âme est une tableau vierge
Mon âme est une tableau vierge
Qu'il se faut graver
Qu'il se faut graver
</poem>


== '''Haiku n°11''' ==
== '''Haïku n°11''' ==
<poem>
D'un jaune éclatant,
D'un jaune éclatant,
Le feu repousse le blanc
Le feu repousse le blanc
Qui cache le pourpre
</poem>


Qui cache le pourpre
----''Note du transcripteur : le reste des textes (estimé à une douzaine de feuillets) est complètement illisible.''
----''Note du transcripteur : le reste des textes (estimé à une douzaine de feuillets) est complètement illisible.''

Version actuelle datée du 29 juillet 2023 à 20:48

Divagations en La mineur
RecueilPetit Jardin en Fleur
TypeŒuvre diégétique
ÉtatPublié

Divagations en La mineur

Extrait d’un recueil de poèmes datant du début du Deuxième Âge, trouvé dans une tombe anonyme du pays d’Arop et intitulé “Divagations en La mineur”.

Note du transcripteur : Le style de l’auteur varie beaucoup d’un poème à l’autre et emprunte des formats de poème variés venant de pays et d'époques très différentes. Néanmoins, les thématiques restent très similaires dans la globalité du texte, ce qui laisse penser qu’il s’agit bien d’un auteur unique et non plusieurs auteurs. Il est néanmoins impossible de se prononcer avec certitude.

Note du transcripteur : un certain nombre de feuillets ont été rendus illisibles à cause de l’humidité.


Les voix du fleuve

D’où vient cette musique annonçant le trépas ?
Cette philharmonie d'où retenti le glas ?
Quelques sourds violoncelles, une boîte à musique,
Sont-ils le prélude d’un requiem tragique ?

Ce sont des dissonances instiguant la souffrance
Et conduisant les âmes à la désespérance,
Une fanfare qui fourvoie en fulminant
Et qui veut aveulir la vigueur des vivants.

Laissons couler nos peines dans l’onde insipide,
Buvons cette eau amène à l’arrière goût acide,
Plongeons dans la fontaine et ses remous fétides,
Embrassons cet éden et ses flots génocides.


Rencontre avec un Psychopompe

Ma volonté morte
Me supplie d’abandonner;
On frappe à la porte.

Avec précaution
Je me force à avancer;
Sans invitation.

Sur le noir chemin
On m’agresse violemment;
Un étranger vient.

Couvert de blessures
J’échoue et je chois, mourant;
Divine figure.

Je suis allongé
Et redeviens silencieux;
Salut échangé.

Une lueur brève
Apparaît devant mes yeux;
La fin de mon rêve.
<poem>



Joie invisible

Harmonie millénaire emplissant mon organe ! Enhardie par mes pairs ambroisant les profanes, Ravie par le tonnerre éclatant mes membranes, Tu fais vivre et enterres tous les mélomanes.

Ondulation gracieuse exultant de foi, Définition du beau, du parfait, de l’émoi Je veux, pour l’éternité, me lier à toi, Mais tu es la seule maîtresse de ta voix.

Alors je caresse tes enfants mécaniques Chantants la complainte de ma vie ironique Je fais vibrer, jouir tes organes acoustiques Pour invoquer ta divine essence phonique.

Puisse-tu m’accompagner, de plus en plus fort Au cours de ma vie, mes joies, mes peines et ma mort Reste avec moi, juste quelques instants encore, Ainsi, fatiguée mais apaisée, je m’endors. </poem>


Haïkus

Haïku n°1

Le vent facétieux
Soulève la jupe brune ;
L’automne est joyeux

Haïku n°2

Petite tortue,
Donne tes œufs au destin !
Comme tant de fois.

== Haïku n°3 ==
<poem>
Il est plus joyeux
D’écrire avec une fleur :
L’hivers, pas de plume…


Comme de l’eau sur une lyre…

Comme de l’eau sur une lyre,
S’épanchent mes plus grands désir,
Mes joie, mes peines, mes idées.
Mon âme se pâme, aliénée.

Quand je noirci le papier blanc
Pour faire parler mes sentiments,
Qu’il soit rayé ou quadrillé
C’est le plus beau des messagers.

Alors laissons choir à l’envi
Les mots nous venant à l’esprit.
Et l’encre coule avec loisir
Comme de l’eau sur une lyre…


Haïkus

Note du transcripteur : le texte original du haiku numéro 4 est illisible.

Haïku n°5

Dans tout ce chaos,
Vers la folie salvatrice
Il n’y a qu’un pas

Haïku n°6

Beauté de la pluie
Qui inspire le lyrisme,
Muse nostalgique.


Tankas

Tanka n°1

Les grands patriotes
Se déchirent et se suicident,
Ce depuis toujours.
Quand réaliseront ils
Qu’il n’y a pas de pays ?

Tanka n°2

Quand l’esprit s’éveille
Il se demande toujours
Comment s’élever.
En recherchant la sagesse ?
En accueillant la folie ?


L’Autre côté

La musique
Qui apaise mon esprit
Est silencieuse.

La folie
Est une façon lucide
De vivre la mort.

Quand l’envie
Est plus grande que la peur,
Étrange enthousiasme.


La Solitude

Je regarde au loin.
Tant de papillons passent devant mes yeux,
Mouvement perpétuel.

J’aime rester seul,
Je me plaît dans cet univers infini
Où je suis protagoniste.

Toujours, je médite.
J’aime le gris, neutre, ascète, misanthrope.
Sérénitude complète.


Tankas

Tanka n°3

Chacun a le droit
D’emprunter le long chemin
De la rédemption.
Ne sont pas des monstres ceux
Qui y mettent des barrières ?

Tanka n°4

Le destin est clos.
Même si la route est longue,
Aucune jonction.
Peu valent le vent, la neige,
Le devoir est accompli.


Éminence grise

Il ne parle pas mais mord
Aussi fort que l’autre aboie,
Tous seuls ils sont deux.

Maître de ce qui l’entoure
Préfet de ceux qui l’entourent
Ce pion est un roi.

Voir croire les êtres maîtres,
Mirer vers ces bleus béjaunes,
Se sentir puissant.


Vaguelettes

Doux romantisme

Note du transcripteur : le poème intitulé “Doux romantisme” est en grande partie illisible.

Marche impériale

L’unification
Mène vers la tolérance et le progrès.
Mais trop de grand conquérants
Ont pavé de sang le chemin y menant.

Vaguelette n°3

Ni blanche ni noire,
La routine est grise et elle prend racine.
Le monde, les gens se fanent,
Je me transforme en albinos achromate.

Voie et illumination

Une feuille morte
Voyage sereinement sur l’eau paisible
Visage sans nom, sans voix
Mais qui aime l’autre plus que lui-même


Courteaudes

Art

Regard attentif
Sert à l’analyse.
La contemplation
Doit être éphémère.

Rêves et Songes

Nos rêves déments
Sont un exutoire.
Ce sont les cautères
De notre folie.

Rêves et Folies

Le fou ne sais pas
Qu’il est dérangé.
Le rêveur ignore
Ce qui est réel.


Rêves, réalité et souvenirs

Les sermons aveuglants m’emplissent de frissons,
Mais le soleil radie et réchauffe mon cœur.
Il épanche l’espoir, le rêve et la tiédeur.
Bientôt main dans la main nos désirs brûleront,

L’orage frappe l’horizon de ses éclairs,
Mais la pluie lave mon désespoir et mes craintes.
En chœur nous récitons une douce complainte
Et résonne dans les cieux nos voix de tonnerre.

Nous penchons en arrière un regard nostalgique.
Pour ces jours difficiles où nous semblions morts,
Pour ces moments où nous voulions être plus forts,
Nous arborons un sourire mélancolique.

Poème dédié à la personne qui m’est la plus chère


Haïkus

Haïku n°9

Dans la solitude
Mon esprit se chauffera
Entre les deux cieux

Haïku n°10

Boisson de soleil,
Mon âme est une tableau vierge
Qu'il se faut graver

Haïku n°11

D'un jaune éclatant,
Le feu repousse le blanc
Qui cache le pourpre


Note du transcripteur : le reste des textes (estimé à une douzaine de feuillets) est complètement illisible.